Vous avez tout essayé, n'est-ce pas ? La méditation "douce" qui vous énerve plus qu'autre chose. Les "techniques de lâcher-prise" qui ne lâchent rien.
Les "pensées positives" qui sonnent faux. Vous vous sentez seul(e) avec ce bourdonnement incessant, cette spirale qui épuise et vous fait douter de votre propre santé mentale.
Après 30 ans à disséquer les mécanismes qui piègent l'esprit, je vous le dis frontalement : votre problème n'est pas votre cerveau qui "tourne en boucle". C'est que vous vous attaquez au mauvais ennemi.
J'en veux pour preuve ce qu'en dit "le Mental Research Institute (MRI) de Palo Alto" ou "les travaux pionniers de l'École de Palo Alto" sont exposés.
Le mythe : La rumination est une dysfonction à éradiquer.
L'approche dominante, celle que l'on vous a rabâchée, est la suivante :
Mythe 1 : Vos pensées sont le problème
On vous dit que la rumination est un bug, une anomalie, un "mauvais programme" dans votre cerveau. La solution ? Tenter de contrôler, d'arrêter, de supprimer ces pensées. On vous exhorte à les "identifier", à les "chasser", à "vous recentrer".
Mythe 1 : La Vérité Qui Dérange
Vous avez déjà essayé de ne pas penser à un éléphant rose ? Plus vous essayez de chasser une pensée, plus elle s'incruste. Le contrôle direct des pensées est une illusion, un combat perdu d'avance qui ne fait qu'alimenter la boucle.
Mythe 2 : "Il faut fouiller votre passé pour comprendre."
On vous invite à déterrer les traumatismes d'enfance, à analyser le "pourquoi" de vos schémas. On vous promet que la "prise de conscience" suffira à briser la boucle.
Mythe 2 : La vérité qui dérange
Combien de fois avez-vous eu cette "révélation" en thérapie, cette "illumination" sur l'origine de votre anxiété ? Vous sortiez allégé(e)... pour rechuter quelques semaines plus tard ?
La compréhension intellectuelle ne change rien à un mécanisme qui opère à un niveau systémique.
Mythe 3 : "Un "tempérament anxieux" ou un "déséquilibre chimique" est votre fatalité."
On vous vend l'idée que vous êtes "fait(e) comme ça", ou que votre cerveau est "cassé" et qu'il faut le "rééquilibrer" avec des substances.
Mythe 3 : La vérité qui dérange
Oui, la chimie joue un rôle, mais elle est souvent la conséquence, non la cause racine, d'un problème plus profond. Et non, votre personnalité n'est pas une prison.
Votre "tempérament" peut être une prédisposition, mais c'est le système dans lequel il s'inscrit qui décide si cette prédisposition devient une torture quotidienne.
Ces mythes, omniprésents dans le "bien-être" tiède et la psychiatrie classique, vous piègent. Ils vous font lutter contre le symptôme, alors que celui-ci est, en réalité, une stratégie.
Le réel : votre rumination est une solution brutale, pas un problème.
Fatigué(e) des solutions qui ne résolvent rien ?
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