Sur le papier, c’est magnifique : enfin, une société qui se penche sur l’invisible, qui s’occupe de ses plaies psychiques.
Mais derrière les discours officiels et les campagnes de communication, que reste-t-il ?
Un désert. Une farce et, pire encore, un mensonge.
C’est ce mensonge que nous devons regarder en face, car il a des conséquences profondes non seulement sur la santé psychologique des citoyens, mais aussi sur la manière dont nous considérons la responsabilité et l’action politique.
La grande cause nationale : un label ou une action ?
Dans le langage politique, une « grande cause nationale » est censée mobiliser tout le pays autour d’un sujet majeur. Mais ce label est devenu un simple vernis, un ruban que l’on accroche sur une porte fermée.
On brandit des slogans, on organise des colloques, et on croit qu’en collant des affiches dans le métro, on guérit les âmes.
La vérité ?
Les centres médico-psychologiques ferment, les psychiatres désertent, et les files d’attente pour une simple consultation atteignent plusieurs mois.
On proclame que la santé mentale est une priorité, tout en réduisant le nombre de lits d’hospitalisation.
Le gouvernement français se comporte comme ce magicien de foire qui détourne l’attention. A gauche, le prestidigitateur brandit une pancarte « Grande cause », et à droite, il fait disparaître les moyens.
Mensonge n°1 : parler d’écoute tout en organisant le silence
On nous répète qu’il faut « parler de santé mentale », qu’il faut briser les tabous. Alors, on organise des campagnes, on inonde les réseaux sociaux avec des mots comme « bienveillance » et « écoute ».
Mais cette « écoute » est un mot creux quand
Fatigué(e) des solutions qui ne résolvent rien ?
Rejoignez ceux qui brisent leurs chaînes.
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