Depuis des siècles, la scène internationale ressemble à une arène où les plus puissants dictent les règles et redessinent les frontières au gré de leurs intérêts.

Le vocabulaire a changé : on parle aujourd’hui de diplomatie, de sécurité, de défense, de « responsabilité internationale », mais le fond reste identique : la loi du plus fort prévaut.

Derrière les discours policés des chefs d’État, c’est toujours le bras de fer, la menace, ou la guerre qui tracent les lignes.

Or, cette logique brutale, loin de rassurer, crée un climat d’insécurité psychologique collective.

Elle nourrit une angoisse constante : chez les petites nations qui craignent de disparaître, chez les populations qui vivent sous le feu, et même chez les citoyens des grandes puissances, pris en otage par les fantasmes de domination de leurs dirigeants.

Tel un jeu d’échecs où chaque pion est une vie humaine, les dirigeants comme Poutine ou Trump avancent leurs pièces en croyant dominer le monde, mais laissent derrière eux un champ d’angoisse planétaire.

La loi du plus fort : un vieux poison toujours actif

De la jungle à la géopolitique

La croyance que « seuls les forts survivent » ne date pas d’hier.

Dans la nature, cette loi a un sens : la survie du plus adapté. Transposée dans les relations internationales, elle devient une caricature dangereuse : les États les plus puissants s’arrogent le droit d’écraser les autres, au nom de la sécurité ou de la civilisation.

Le colonialisme fut l’un de ses avatars les plus brutaux.

Aujourd’hui, ce colonialisme a changé de forme : il n’est plus forcément territorial, mais il est économique, numérique, culturel.

Derrière les discours de partenariat, les nations dominantes imposent encore leurs règles.

Une illusion de puissance, une réalité de chaos

Ce qui frappe, c’est que cette loi du plus fort ne garantit jamais la paix. Bien au contraire, elle installe un climat permanent de méfiance et d’anxiété.

Les pays moins armés vivent dans la peur d’être avalés ou abandonnés, tandis que les plus puissants ne dorment jamais tranquilles, obsédés par l’idée qu’un rival puisse un jour les dépasser.

C’est la métaphore du colosse aux pieds d’argile : plus un empire paraît puissant, plus il est hanté par la crainte de s’effondrer.

Ukraine, Palestine, Israël : deux tragédies contemporaines

L’Ukraine : une nation otage des ambitions impériales

L’invasion de l’Ukraine par la Russie n’est pas qu’un conflit régional. C’est la démonstration que, dans le monde actuel, la force brute prime encore sur le droit international.

Poutine, arc-bouté sur sa vision impériale, impose la guerre comme outil de « négociation ».

Pour les Ukrainiens, cette agression se traduit par la terreur quotidienne, l’exil, la mort.

Pour l’Europe et le reste du monde, c’est une source d’angoisse : si la Russie peut envahir impunément son voisin, qui sera le prochain ?

L’angoisse devient systémique : les marchés financiers tremblent, les prix de l’énergie flambent, les familles redoutent un élargissement du conflit.

Palestine et Israël : une guerre sans fin qui normalise l’horreur

Depuis des décennies, le conflit israélo-palestinien illustre une autre forme de loi du plus fort : la supériorité militaire d’Israël, soutenue par des alliés puissants, contre une population palestinienne souvent réduite à l’impuissance.

Chaque bombardement, chaque attentat, chaque riposte nourrit une spirale de désespoir.

L’opinion publique mondiale oscille entre indignation et résignation, et une génération entière grandit avec le sentiment que la violence est devenue une norme.

La banalisation de ce conflit engendre une angoisse sourde, bien au-delà du Proche-Orient.

Elle envoie au monde entier le message que la justice internationale est impuissante et que la force militaire reste le dernier argument.

Quand Poutine et Trump réécrivent le monde à leur profit

Le fantasme impérial de Poutine

Pour Poutine, la guerre n’est pas seulement une stratégie : c’est une manière de réaffirmer son rôle de « Tsar moderne ». Il manipule la mémoire historique, ressuscite les fantômes de l’URSS et s’érige en sauveur d’une Russie assiégée.

Mais cette logique paranoïaque enferme son peuple dans un climat d’angoisse permanente : peur de l’ennemi extérieur, peur de la dissidence intérieure.

La loi du plus fort, ici, ne protège personne : elle fragilise une nation entière.

Trump et l’illusion du deal permanent

Trump, quant à lui, a théâtralisé la politique internationale comme un marché aux enchères. Pour lui, les alliances se marchandent, les menaces deviennent des leviers, et la diplomatie se réduit à un show.

Mais derrière le spectacle, une logique brutale domine : l’Amérique d’abord, les autres après.

Cette posture alimente la défiance mondiale et accroît l’angoisse de partenaires traditionnels qui se demandent à quel moment ils seront « sacrifiés » sur l’autel d’un nouveau deal.

Les conséquences psychosociales de cette brutalité

L’angoisse des nations fragiles

Les petites nations vivent dans une insécurité existentielle.

Elles savent que, face aux géants, elles n’ont que peu de marges de manœuvre. Cette peur permanente s’incarne dans des politiques de survie :

  • alliances forcées,
  • dépendance économique,
  • militarisation précipitée.

La peur diffuse des citoyens

Cette loi du plus fort ne s’arrête pas aux chancelleries : elle infiltre la psyché des citoyens.

Elle alimente une anxiété collective faite d’incertitudes, de catastrophisme et de résignation. L’idée que le monde est gouverné par la force et non par le droit ronge la confiance et encourage le cynisme.

C’est comme si l’humanité vivait sous une épée de Damoclès permanente, suspendue au-dessus de sa tête, au gré des caprices des puissants.

L’effet boomerang sur les grandes puissances elles-mêmes

Même les pays dominants ne sont pas épargnés.

Les États-Unis, la Russie, la Chine, tous vivent sous la hantise d’un basculement. La puissance militaire rassure un temps, mais elle nourrit aussi la paranoïa : plus on est fort, plus on redoute d’être défié.

Vers une alternative ?

Redonner une place au droit international

Face à la loi du plus fort, la seule réponse crédible reste le droit.

Malheureusement, celui-ci est affaibli, instrumentalisé, contourné. Redonner du poids aux institutions internationales, c’est recréer une sécurité psychologique pour les nations.

Réinventer la coopération plutôt que la domination

Au lieu de vivre dans une logique de confrontation, les États pourraient investir dans une diplomatie de la coopération, ce qui implique de passer de la logique du fusil à celle de la table ronde.

La responsabilité des citoyens

Enfin, il serait naïf de croire que tout se joue au sommet.

Les peuples ont un rôle à jouer : par leurs votes, leurs mobilisations, leurs prises de parole, ils peuvent exiger une autre manière de gouverner le monde.

La loi du plus fort est un vestige primitif que l’humanité traîne comme un boulet.

En Ukraine, en Palestine, dans les relations internationales orchestrées par Poutine ou Trump, elle démontre son absurdité. Loin d’apporter stabilité et puissance, elle engendre angoisse, chaos et insécurité globale.

Tant que nous accepterons cette règle implicite, nous vivrons dans une arène où la peur dicte ses lois.

Mais si nous avons le courage de la remettre en cause, alors peut-être pourrons-nous transformer ce champ de bataille en un espace de coopération.

Un allié face à l’anxiété planétaire : Deeler.App

L’anxiété ne naît pas seulement de nos problèmes personnels, mais aussi d’une insécurité globale que les puissants attisent. Face à un monde perçu comme incontrôlable, deeler.app se présente non pas comme une solution politique, mais comme un refuge psychologique.

L’application ne prétend pas arrêter une guerre ou changer une politique internationale. Sa mission est d’aider l’individu à naviguer dans ce chaos.

Si la loi du plus fort opère à l’échelle mondiale, deeler.app propose une autre loi, celle de la résilience intérieure.

De la résignation à l’action

Face aux informations anxiogènes (guerres, catastrophes, menaces), il est facile de sombrer dans l’impuissance. deeler.app vous offre un espace pour décoder cette angoisse et la canaliser.

L’IA vous aide à identifier ce qui est sous votre contrôle et ce qui ne l’est pas, vous permettant de ne plus subir la peur, mais d’agir sur ce qui est à votre portée.

Un lieu pour la paix intérieure

Pendant que le monde est en conflit, l’application est un lieu où vous pouvez vous entraîner à trouver un équilibre.

Par l’approche systémique, elle vous aide à transformer vos pensées catastrophistes en un dialogue structuré, vous armant d’outils pour maintenir votre sérénité au milieu de la tempête.

Le monde ne changera pas du jour au lendemain, mais la manière dont vous l’abordez, oui. deeler.app est là pour vous accompagner dans la construction de cette paix intérieure, un pas à la fois.

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Pour aller plus loin dans votre réflexion, Deeler.app vous accompagne avec des exercices personnalisés et un suivi de votre évolution.

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Ceci ne remplace pas un avis médical. En cas de nécessité, contactez les services d’urgence.

Questions fréquentes – FAQ

1. Comment la géopolitique peut-elle impacter ma santé mentale ?

Les événements géopolitiques majeurs comme les guerres ou les crises peuvent provoquer une anxiété collective.

En vous exposant constamment à des informations stressantes, vous pouvez développer des sentiments d’impuissance, de la peur chronique, ou même des troubles du sommeil et des troubles de l’humeur.

2. Est-ce normal de se sentir impuissant face aux actions de dirigeants comme Poutine ou Trump ?

Oui, c’est une réaction très humaine. Le sentiment d’impuissance est un mécanisme psychologique normal face à des situations que l’on ne peut pas contrôler. Dès lors, il s’agit d’une réaction à la « loi du plus fort » qui semble régir le monde.

Le défi n’est pas de changer le monde, mais de trouver des outils pour ne pas se laisser submerger par ce sentiment.

3. Comment puis-je me protéger de l’anxiété liée à l’actualité ?

Il est crucial d’adopter une approche saine de la consommation d’informations : 

  • Limitez votre exposition : Évitez de lire les actualités en continu et privilégiez une ou deux sources fiables par jour.
  • Identifiez les biais : Soyez conscient de la manière dont les médias et les discours politiques peuvent amplifier l’angoisse.
  • Passez à l’action locale : L’action est un excellent antidote à l’impuissance. S’impliquer dans des causes locales ou des actions de soutien peut aider à retrouver un sentiment de contrôle et de sens.

Ressources externes

La psychologie politique

Une discipline inattendue

URL : https://publications-prairial.fr/canalpsy/index.php?id=1070

Guerre en Ukraine, comment gérer notre anxiété ?

Article du site Résilience PSY qui propose des conseils pratiques pour gérer le stress et l’anxiété face à des événements géopolitiques majeurs.

URL : https://www.resilience-psy.com/guerre-en-ukraine-comment-gerer-notre-anxiete/

L’anxiété liée à la guerre et aux conflits

Fiches d’information et des outils du site Jeunesse, J’écoute pour aider les individus à gérer l’anxiété liée à la guerre et aux conflits.

URL : https://jeunessejecoute.ca/information/lanxiete-liee-a-la-guerre-et-aux-conflits/