On dit souvent que l’Histoire est écrite par les vainqueurs. À l’ère numérique, elle est surtout réécrite par un seul acteur : Google.

Moteur de recherche, empire publicitaire, régulateur invisible du web, juge et bourreau des contenus, Google s’est arrogé un pouvoir absolu.

En août 2023, il a franchi une nouvelle étape : un massacre algorithmique, une purge numérique sans précédent qui a réduit au silence des milliers de sites et détruit jusqu’à 95 % de leur trafic.

Google se prétend éthique. Il parle de transparence, de lutte contre la désinformation, de « mettre l’utilisateur en avant ».

Mais la réalité est à l’opposé : comme un serial killer en col blanc, il tue froidement, avec méthode, et surtout avec l’impunité que lui confère son statut de quasi-monopole.

Ce crime numérique n’est pas isolé. Il reflète la même logique que celle des gouvernements occidentaux – la France en tête – qui sacrifient les plus faibles pour préserver les plus riches.

Google et l’État sont deux faces d’un même système hors-sol, accroché désespérément à un capitalisme moribond, qu’ils maintiennent artificiellement sous respirateur, incapables qu’ils sont d’imaginer une autre voie et d’avoir une autre vision.

Août 2023 : l’algorithme qui a tout changé

Une purge numérique

À l’été 2023, Google a déployé coup sur coup plusieurs mises à jour de son algorithme :

  • Helpful Content Update,
  • Core Update,
  • Product Review Update.

Derrière ces noms – qui ne parleront qu’aux professionnels – se cache un véritable tsunami numérique. En quelques semaines, des milliers de sites ont vu leur trafic s’effondrer de 50 %, parfois 95 %.

Des blogs indépendants, des médias alternatifs, des sites spécialisés bref, tout un pan du web vivant, a été laminé.

Certains ont disparu purement et simplement, faute de lecteurs. D’autres survivent à peine, amputés de leurs abonnés et de leurs revenus.

L’algorithme tueur ou quand les chiffres racontent l’horreur

C’est le cas de fredericarminot.com, un site web de thérapie comportementale. C’est une illustration parfaite de ce « massacre algorithmique » et de la logique qui le sous-tend. L’histoire de ce site n’est malheureusement pas isolée.

Des analyses comme celle de Marie-Aude Labedan, spécialiste du SEO, ont montré comment des mises à jour comme le « Helpful Content Update » ont ravagé des milliers de sites, y compris des sites à forte valeur ajoutée.

Les données sont sans appel : des chutes de trafic de 50 % à 95 % en deux mois ne sont pas un accident, mais une purge intentionnelle.

Google a prétendu vouloir récompenser les « contenus utiles », mais les chiffres ont révélé un autre agenda : la suppression des concurrents au profit des grandes marques et des sites généralistes.

La raison est simple : ces géants génèrent des revenus publicitaires colossaux, et l’algorithme est conçu pour privilégier ce qui est le plus rentable pour Google.

  • Le paradoxe de la « qualité » : dans un paradoxe cruel, Google prétend valoriser la qualité, mais le système est biaisé en faveur du profit. Les petits sites, souvent gérés avec passion et expertise, sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.
  • La perte de la diversité : l’impact de cette purge ne se limite pas aux revenus. Elle entraîne un appauvrissement de la diversité de l’information sur le web. Les voix dissidentes, alternatives, ou simplement indépendantes sont réduites au silence.

Face à cette logique de destruction, les créateurs de contenus peuvent éprouver un sentiment d’impuissance et de frustration.

Cette violence numérique, bien que non physique, a des conséquences psychologiques très concrètes :

  • Anxiété,
  • Démotivation,
  • Perte de sens,
  • et parfois – souvent ? – dépression.

La justification officielle : l’éthique en vitrine

Pour justifier ce massacre, Google invoque toujours la même rhétorique :

  • Améliorer l’expérience utilisateur,
  • Mettre en avant le « contenu utile »,
  • Combattre les « spammy websites ».

En d’autres termes : « si vous avez perdu 90 % de votre trafic, c’est que vous ne méritiez pas vos lecteurs« .

Un tel propos est une inversion accusatoire qui consiste à rendre une personne responsable de l’agression sexuelle dont elle est victime au motif de sa tenue vestimentaire.

Google détruit puis accuse les victimes de leur propre effondrement. Le discours éthique n’est qu’une vitrine : en réalité, la purge a surtout profité aux sites déjà dominants.

Google, l’État français et l’art de sacrifier les faibles

La même logique prédatrice

Le parallèle avec l’État français saute aux yeux.

Comme Google, l’État prétend agir pour l’intérêt général. Comme Google, il se pare de grands principes – Liberté, Égalité, Fraternité – tout en détruisant, dans les faits, les plus fragiles.

Les pauvres sont laminés par les politiques d’austérité, par les réformes régressives, par un système qui prétend les « aider » mais les enferme dans la dépendance et l’humiliation.

De la même manière, les petits sites web, indépendants et créatifs, sont sacrifiés par Google pour enrichir toujours plus les mastodontes du numérique.

Une vision hors sol

Ni Google, ni l’État français, ne cherchent à réinventer le monde.

Leur seule obsession est de préserver un système exsangue : le capitalisme néolibéral.

Ils se comportent comme des médecins réanimant un patient en état de mort cérébrale, multipliant les perfusions et les respirateurs artificiels, incapables d’accepter l’évidence : ce modèle est en fin de vie.

C’est la métaphore du dinosaure sous perfusion : énorme, encombrant, mais déjà condamné.

Tout est fait pour prolonger son agonie, au prix du sacrifice de ceux qui, eux, avaient encore quelque chose à dire, à créer, à inventer.

Les conséquences psychosociales de ce massacre numérique

L’angoisse des créateurs

Pour les créateurs de contenus, ce fut un choc psychologique.

Du jour au lendemain, leur travail a perdu toute visibilité. Des années d’efforts effacées en un claquement de doigts algorithmique. Comment ne pas développer un sentiment d’impuissance, de colère, voire de dépression ?

Cette violence numérique, invisible aux yeux du grand public, produit les mêmes effets que toute forme d’exclusion brutale :

Une confiance détruite

Au-delà des créateurs, c’est la confiance dans le web qui s’effrite.

Les internautes eux-mêmes sentent la manipulation : ils recherchent une information pluraliste, mais Google les enferme dans un univers appauvri, aseptisé, calibré pour la publicité.

Aujourd’hui, pour bénéficier d’informations de qualité, il faut chercher loin et longtemps.

Cette perte de confiance nourrit une anxiété plus large : celle d’un monde où la parole indépendante n’a plus sa place, où tout est filtré par une poignée d’acteurs dominants.

Google, miroir d’une société malade

L’éthique comme masque

Google se présente comme un champion de l’éthique :

  • Protection des données,
  • Lutte contre la haine en ligne,
  • Soutien aux créateurs.

Mais, à chaque fois, derrière le masque se cache l’appétit commercial. La donnée est exploitée, la haine est tolérée si elle rapporte, et les créateurs sont sacrifiés s’ils ne servent pas les intérêts publicitaires.

C’est comme un prédicateur hypocrite : il prêche la vertu, mais vit du vice qu’il dénonce.

La logique du capitalisme en fin de vie

En réalité, Google incarne à la perfection la logique du capitalisme contemporain :

  • Prédateur,
  • Cynique,
  • Incapable de se renouveler autrement que par la destruction.

Plutôt que d’inventer de nouveaux modèles, il recycle toujours les mêmes recettes :

  • Concentration,
  • Élimination de la concurrence,
  • Marchandisation totale.

Ce système, loin de s’ouvrir, se referme sur lui-même. Il ne crée plus de perspectives : il gère sa survie.

Faut-il attendre la chute du géant ?

Les failles de l’empire

Comme tout empire, Google paraît indestructible, alors qu’il est un colosse aux pieds d’argile.

Ses revenus dépendent à plus de 80 % de la publicité. Qu’un seul changement structurel survienne – nouvelles régulations, migrations massives vers d’autres plateformes – et son hégémonie pourrait vaciller.

La responsabilité des citoyens

Nous ne sommes pas impuissants. Les citoyens peuvent diversifier leurs usages :

  • Utiliser d’autres moteurs de recherche,
  • Soutenir les médias indépendants,
  • Refuser la servitude volontaire.

Effectivement, changer d’habitude, c’est aussi reprendre une part de pouvoir.

Google est devenu le serial killer impuni du web.

Derrière ses discours éthiques, il massacre la diversité, détruit les sites indépendants, et appauvrit la parole en ligne. Son crime de l’été 2023 en est l’exemple paroxystique :

  • Des milliers de sites laminés,
  • Une créativité réduite au silence,
  • Une angoisse psychosociale installée.

Mais Google n’est pas une anomalie : il est le miroir d’un système plus vaste, où l’État français lui-même agit selon la même logique.

Les faibles sont sacrifiés, les forts préservés, et tout cela pour maintenir en vie un capitalisme déjà mort.

À force de tuer ce qui respire encore, Google finira par se tuer lui-même. La seule question est : combien de victimes emportera-t-il dans sa chute ?

Un allié face au « serial killer » : Deeler.App

Confronté à ce « serial killer » qu’est Google, on peut sombrer dans l’impuissance, la colère et l’anxiété.

Deeler.App ne peut pas changer l’algorithme de Google, mais elle peut vous aider à reprendre le contrôle sur ce que le géant ne peut pas atteindre : votre monde intérieur.

L’application ne remplace pas l’action. Elle prépare à l’action. Elle vous offre un espace pour décoder le sentiment d’injustice, la résignation et le stress que ces événements génèrent.

Canaliser la colère

L’approche systémique de deeler.app vous aide à comprendre que la colère n’est pas un sentiment isolé, mais une réaction à une perception d’injustice. L’IA vous accompagne pour transformer cette colère paralysante en une force constructive.

Gérer l’impuissance

Lorsque votre travail et vos efforts sont anéantis en un claquement de doigts, il est facile de se sentir impuissant.

Deeler.App vous permet de travailler sur cette angoisse en vous recentrant sur ce que vous pouvez réellement maîtriser : vos propres émotions et votre capacité à vous adapter, même face à l’adversité.

En bref, Deeler.App est un allié précieux pour ceux qui se sentent illégitimement exclus.

L’application devient un outil pragmatique pour construire une résilience psychologique face à un monde de plus en plus incertain, un moyen de se reconnecter à sa propre force intérieure, même quand les géants comme Google font la loi (pour combien de temps encore ?).

Important

Pour aller plus loin dans votre réflexion, Deeler.app vous accompagne avec des exercices personnalisés et un suivi de votre évolution.

Posez votre question et obtenez une réponse immédiate.

Pas d’idée précise ? Ouvrir Deeler

Ceci ne remplace pas un avis médical. En cas de nécessité, contactez les services d’urgence.

Questions fréquentes – FAQ

Q1 : Pourquoi mon site a-t-il été pénalisé par Google ?

Il est très probable que votre site ait été touché par une mise à jour de l’algorithme, notamment le « Helpful Content Update » de 2023.

Ces mises à jour visent officiellement à valoriser les « contenus utiles », mais de nombreux créateurs ont constaté que Google privilégie en réalité les gros sites généralistes au détriment des sites plus petits et spécialisés.

La qualité de votre contenu, la structure technique de votre site, sa vitesse de chargement et le profil de vos liens peuvent aussi être en cause.

Q2 : Comment un changement d’algorithme peut-il être un « massacre algorithmique » ?

L’expression « massacre algorithmique » fait référence à la destruction soudaine et massive du trafic d’un site web à la suite d’une mise à jour de l’algorithme de Google.

Les chiffres sont sans appel : certains sites ont vu leur trafic chuter de 50 à 95% en quelques semaines. Cette perte n’est pas un accident mais la conséquence d’une décision algorithmique qui privilégie un petit nombre de sites au détriment de la diversité.

Q3 : Quelles sont les conséquences psychologiques de ces chutes de trafic ?

La perte soudaine et inexplicable d’un travail de longue haleine peut générer de la frustration, de la colère, de l’anxiété, et même un sentiment de trahison.

Les créateurs de contenus peuvent se sentir impuissants et en perte de contrôle. Ce sentiment d’impuissance et la démotivation qui en découlent sont des conséquences psychologiques importantes de la « purge numérique ».

Ressources externes

Mises à jour Google : quel impact de la nouvelle update ?

Cet article de Foxglove analyse l’impact du « Helpful Content Update » de 2023 sur le référencement naturel.

URL : https://foxglove-partner.com/helpful-content-update-2023/

Chute de trafic SEO : comment l’analyser et en sortir plus fort ?

Un guide de Nicolas Baldi pour comprendre les causes d’une baisse de trafic et les étapes à suivre pour se reconstruire.

URL : https://nicolasbaldi.com/chute-trafic-seo-que-faire/

Les troubles liés à l’usage excessif du numérique

Maad Digital explore les conséquences psychologiques, comme le FOMO (la peur de manquer quelque chose) et la cyberdépendance, qui sont exacerbées par les environnements numériques.

URL : https://www.maad-digital.fr/articles/les-troubles-lies-lusage-excessif-du-numerique/

Effets des écrans sur la santé mentale et physique

Portail du gouvernement du Québec sur l’hyperconnectivité, utile pour comprendre les effets de l’exposition prolongée aux écrans et aux médias.

URL : https://www.inspq.qc.ca/ecrans-hyperconnectivite/effets-mentale-physique