Mème ou même ? Quand la copie devient conformisme

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Avant d’aller plus loin, il faut lever une ambiguïté de taille. Car derrière ce jeu de mots se cache une réalité troublante : l’outil de transmission culturelle s’est mué en machine à uniformiser.

Le mème : l’outil de Dawkins

Le ‘mème’ (avec un accent), c’est cette unité d’information culturelle théorisée par Richard Dawkins.

Une mélodie qui traverse les générations, un geste qui se transmet, une idée qui se propage. Le mème, c’est la culture qui voyage, qui évolue, qui s’adapte.

Dans sa version originelle, le mème était même créateur de diversité. Comme les gènes mutent et créent la variété biologique, les mèmes devaient muter et enrichir la diversité culturelle.

Le même : la prison du conformisme

Le ‘même’ (sans accent), c’est tout autre chose.

C’est la recherche obsessionnelle du semblable, de l’identique, du rassurant. C’est le besoin maladif de faire « comme tout le monde » pour éviter l’angoisse de l’exclusion.

Le même, c’est l’uniformisation qui tue la singularité. C’est la pensée unique déguisée en liberté d’expression.

La perversion moderne : quand le mème produit du même

Voici le piège de notre époque : nous croyons créer de la culture (des mèmes) alors que nous ne faisons que reproduire du conformisme (du même).

Sur les réseaux sociaux, nous partageons des « mèmes » – ces images détournées, ces hashtags viraux, ces défis stupides. Mais dans les faits, nous ne transmettons plus de la culture : nous fabriquons de l’uniformité.

Le mème numérique ne mute plus, il se contente de se répliquer à l’identique. Il ne crée plus de diversité, il impose une norme. Il ne libère plus la pensée, il l’enferme dans des codes prémâchés.

Résultat : l’outil d’évolution culturelle est devenu un instrument de régression intellectuelle.

L’effet de bascule

Cette transformation n’est pas anodine. Elle révèle comment notre société a basculé :

– De la créativité à la reproduction
– De l’originalité à l’imitation
– De la diversité à l’uniformisation

Nous sommes passés du mème créateur de culture au même destructeur d’individualité.

Ce que cela révèle de plus profond

Cette confusion linguistique cache en réalité une confusion existentielle : nous ne savons plus distinguer ce qui nous enrichit (la vraie transmission culturelle) de ce qui nous appauvrit (l’imitation grégaire).

Nous prenons le mimétisme pour de la participation, la reproduction pour de la création, le conformisme pour de l’appartenance.

Et c’est exactement ce piège que nous allons maintenant disséquer.

La contagion invisible

Nous vivons dans un monde saturé de symboles, de signes et de comportements copiés.

Le “même” – entendu non pas comme la similitude banale, mais comme le mème au sens de Richard Dawkins, ce virus culturel qui se réplique par imitation – est devenu la monnaie d’échange universelle.

Il circule plus vite qu’un virus biologique, traverse les frontières sans passeport, et s’infiltre jusque dans nos désirs, nos opinions, nos colères.

Mais derrière son apparente innocuité, le “même” porte en lui un effet pervers : celui d’une aliénation par reproduction.

Plus il se répète, plus il s’impose comme norme implicite. Plus il circule, plus il enferme l’individu dans le mimétisme collectif. Comme un fleuve débordant de son lit, il emporte sur son passage toute velléité d’originalité.

Le mème : de la biologie à la culture

Le mot mème a été popularisé par Richard Dawkins dans Le Gène égoïste (1976). Il désigne une unité d’information culturelle (idée, slogan, geste, chanson, image) qui se transmet d’un individu à l’autre par imitation.

Tout comme les gènes assurent la reproduction biologique, les mèmes assurent la reproduction culturelle. Ils prospèrent lorsqu’ils sont simples à comprendre, faciles à reproduire, et chargés d’émotion.

Par exemple, le fameux Keep Calm and Carry On, détourné mille fois, ou le geste du poing levé. Ces “mêmes” condensent en une formule ou une image une force de cohésion sociale.

Mais là où le gène assure la diversité par la mutation, le mème, lui, tend à uniformiser. Il crée une répétition qui réduit l’horizon des possibles.

L’illusion de la communauté : quand le mème fabrique du lien factice

On croit que partager un mème, c’est “faire communauté”. Mais c’est un mirage de lien social.

Les mêmes ne créent pas de véritables échanges, ils suscitent des réactions automatiques : un like, un partage, un sourire. C’est le langage du perroquet, pas celui de l’humain pensant.

Des chercheurs de l’Université de Stanford (Shifman, 2014) ont montré que les mèmes numériques produisent une “illusion de participation politique”, alors qu’ils ne génèrent souvent qu’un engagement superficiel.

Partager une image de protestation ne change rien, sinon à la dopamine de celui qui clique.

La vraie conséquence ? Une culture de surface, où chacun imite pour exister, mais sans construire.

Le piège du mimétisme : l’individu dissous dans la foule

L’anthropologue René Girard l’avait pressenti avec sa théorie du “désir mimétique” : nous désirons ce que les autres désirent. Le mème est le carburant parfait de cette mécanique.

  • Je ne ris pas d’une blague parce qu’elle est drôle, mais parce qu’elle est partagée par des milliers d’internautes.
  • Je ne m’indigne pas d’un scandale parce que je le comprends, mais parce que mon groupe en fait un étendard.

Le “même” agit comme une caméra de surveillance psychique : il dicte à chacun comment penser, rire, s’émouvoir. Et celui qui refuse de suivre devient suspect, marginalisé.

C’est ici que surgit l’effet pervers : plus nous imitons, plus nous renforçons notre sentiment d’insécurité intérieure. Nous n’osons plus être seuls, de peur d’être exclus de la meute.

Quand le mème nourrit l’angoisse d’abandon

Paradoxalement, le mème qui promet l’intégration sociale devient aussi le carburant de l’anxiété d’abandon.

Pourquoi ? Parce que dans la logique des réseaux sociaux, l’attention est volatile. Le mème d’hier devient obsolète demain. Qui n’arrive pas à “suivre le rythme” est vite oublié, remplacé.

C’est la logique de la chaise musicale : si vous n’imitez pas assez vite, vous restez debout, seul, alors que les autres sont assis.

Ainsi, les jeunes générations – les digital natives – vivent dans une hypervigilance permanente :

  • Peur de manquer la blague du jour,
  • Peur de rater le geste viral,
  • Peur de disparaître de la conversation collective.

Résultat : une angoisse sociale permanente, où le besoin de reconnaissance alimente un cycle d’imitation sans fin.

Le “même” comme outil de contrôle social

Les mêmes ne sont pas neutres. Ils sont aussi des instruments de pouvoir :

  • Les institutions, les marques, les gouvernements les utilisent pour fabriquer du consentement.
  • Les mouvements militants s’en servent pour polariser et mobiliser.
  • Les influenceurs les recyclent pour capter de l’attention, cette nouvelle monnaie du XXIe siècle.

Le mème est donc une arme douce, mais redoutable. Comme une goutte de teinture dans l’eau claire, il colore la pensée collective sans que l’on s’en rende compte.

À long terme, il uniformise le langage, il rétrécit le champ du pensable.

Le “en même temps” : quand le pouvoir sacralise le “même”

Le président Emmanuel Macron a élevé le “en même temps” au rang de doctrine.

À première vue, l’idée paraît subtile : dépasser les oppositions binaires, concilier les contraires, être moderne en échappant aux étiquettes.

Mais derrière ce masque de sophistication se cache en réalité une forme politique du “même”, un discours qui absorbe les différences pour mieux neutraliser la pensée critique.

Le “en même temps” n’est pas une dialectique féconde. C’est une rhétorique anesthésiante.

Elle donne l’illusion d’un équilibre, mais en réalité, elle dissout les contradictions dans une soupe tiède où plus rien ne tranche, où plus rien ne s’affirme.

On pourrait dire que c’est le “mème” appliqué au pouvoir : un slogan répétitif, repris jusqu’à la nausée, qui finit par valoir vérité parce qu’il est constamment imité, relayé, intériorisé.

Le résultat est pervers :

  • Les citoyens se retrouvent désarmés face à la duplicité, car toute critique peut être absorbée par son contraire.

  • La justice sociale s’évapore dans la rhétorique de la conciliation permanente.

  • L’angoisse collective augmente, car rien ne paraît stable, clair, tranché.

Le “en même temps” produit donc ce que produit tout mème : une illusion de sens, une impression de cohérence, mais qui, au fond, engendre un sentiment d’insécurité symbolique.

Comme une pièce qui tomberait toujours sur la tranche, le “en même temps” laisse chacun dans une incertitude permanente. Et cette incertitude, loin d’apaiser, nourrit la colère, la défiance, le cynisme.

En ce sens, le “en même temps” est une caricature politique du “même”. Il imite la complexité, mais il n’en retient que la confusion.

Les effets pervers sur la santé mentale

De nombreuses recherches récentes en psychologie sociale et en sciences de la communication soulignent ces dérives :

  • Une étude européenne (EU Kids Online, 2022) montre que les adolescents surexposés aux tendances virales développent plus de symptômes d’anxiété sociale.
  • Le CNRS a publié plusieurs travaux sur les effets de la “pollution informationnelle” : la répétition des mêmes contenus engendre une fatigue cognitive et un sentiment de perte de sens.
  • En 2023, une enquête de l’INSERM sur les usages numériques a relié la consommation compulsive de mèmes à une augmentation de la peur d’exclusion et des troubles anxieux chez les jeunes adultes.

En d’autres termes, l’imitation n’est pas anodine. Elle fragilise le rapport à soi, elle crée un terrain fertile pour les angoisses d’abandon et le sentiment d’aliénation.

La métaphore du perroquet et du miroir

On pourrait résumer la situation avec deux métaphores simples :

  • Le perroquet : il répète, il imite, mais il n’invente rien. Le mème transforme l’humain en perroquet culturel.
  • Le miroir : chacun renvoie à l’autre la même image. Mais si tout n’est que miroir, qui voit encore un visage véritable ?

La culture saturée de mêmes devient une salle des glaces : fascinante, mais vertigineuse. On se perd dans l’écho infini de soi-même.

Le test de l’authenticité : distinguer transmission créatrice et mimétisme toxique

Face à cette confusion généralisée entre mème créateur et « même » uniformisant, une question pratique émerge : comment faire le tri ? Comment reconnaître ce qui nous enrichit de ce qui nous appauvrit dans cette masse d’informations culturelles qui nous submerge ?

Tous les mèmes ne se valent pas. Certains libèrent, d’autres enferment. Certains nourrissent la pensée, d’autres l’anesthésient.
Les trois critères de la transmission authentique.

1. Le critère de la mutation personnelle

La transmission créatrice vous transforme. Elle ne vous demande pas de répéter à l’identique, mais d’interpréter, de réinventer, d’adapter à votre propre contexte.

Prenez l’exemple d’une chanson populaire qui traverse les générations. Chaque époque, chaque artiste la réinterprète : Johnny Cash transforme « Hurt » de Nine Inch Nails, les rappeurs français s’approprient des samples de jazz américain.

Chaque transmission ajoute une couche, une nuance, une couleur nouvelle.

Le mimétisme toxique, lui, exige la copie conforme. Le mème viral sur TikTok doit être reproduit trait pour trait : même gestuelle, même musique, même timing. Toute variation est perçue comme un échec. L’originalité devient une faute.

Test pratique

Quand vous « transmettez » quelque chose (une idée, une image, un comportement), vous sentez-vous libre d’y ajouter votre touche personnelle, ou devez-vous copier servilement ? Si c’est la seconde option, vous êtes dans le mimétisme toxique.

2. Le critère de la temporalité

La transmission créatrice s’inscrit dans le temps long. Elle nécessite apprentissage, maturation, digestion. On apprend un métier, on s’approprie une philosophie, on intègre une technique artistique. Ce processus prend des mois, des années.

L’artisan qui apprend son art passe par différentes phases : imitation, puis personnalisation, puis innovation. La transmission se fait par strates successives, chaque étape enrichissant la précédente.

Le mimétisme toxique fonctionne dans l’instantané. Le mème viral se propage en quelques heures. Il n’y a pas d’apprentissage, pas de maturation, juste une reproduction réflexe. La vitesse devient plus importante que la profondeur.

Test pratique

Combien de temps vous faut-il pour « maîtriser » ce que vous transmettez ? Si c’est instantané, méfiez-vous. La culture véritable demande du temps.

3. Le critère de l’autonomie créatrice

La transmission créatrice vous rend plus autonome. Elle vous donne des outils pour penser par vous-même, créer vos propres solutions, développer votre propre style. C’est le principe pédagogique fondamental :

« Donne un poisson à quelqu’un, il mangera un jour. Apprends-lui à pêcher, il mangera toute sa vie.« 

Un bon professeur de philosophie ne vous donne pas ses réponses, il vous apprend à poser les bonnes questions. Un mentor ne vous dicte pas votre conduite, il vous aide à développer votre propre jugement.

Le mimétisme toxique vous rend plus dépendant. Il vous habitue à attendre les consignes, à reproduire sans comprendre, à suivre sans réfléchir. Plus vous imitez, moins vous osez improviser. Plus vous copiez, moins vous faites confiance à votre propre créativité.

Test pratique

Après avoir « reçu » cette transmission culturelle, vous sentez-vous plus capable de créer quelque chose de nouveau dans ce domaine, ou plus dépendant du modèle original ?

Les signaux d’alarme du mimétisme toxique

L’urgence artificielle

Le mimétisme toxique crée toujours une pression temporelle : « Si tu ne partages pas maintenant, tu rates le train. » Cette urgence est artificielle. La vraie culture n’a pas de date de péremption.

L’uniformisation du langage

Quand tout le monde utilise les mêmes expressions, les mêmes références, les mêmes codes, c’est le signe d’une appauvrissement culturel. La diversité linguistique et symbolique s’effrite.

La peur du décalage

Le mimétisme toxique s’accompagne toujours d’une angoisse : celle de ne pas être « dans le coup », de manquer quelque chose, d’être exclu. Cette peur devient le moteur principal de l’imitation.

L’absence de questionnement

Dans le mimétisme toxique, on ne se demande jamais « pourquoi ». On reproduit parce que « c’est comme ça », parce que « tout le monde le fait ». L’esprit critique s’éteint.

La résistance créatrice : trois pratiques libératrices

1. La pause intentionnelle

Avant de partager, de reproduire, d’imiter, accordez-vous un temps de pause. Quelques heures, quelques jours. Laissez l’urgence retomber. Souvent, ce qui paraissait « essentiel » à partager perd de son évidence.

Cette pause permet au cerveau de sortir du mode automatique et de retrouver une capacité de choix conscient.

2. La règle de la personnalisation

Si vous décidez de transmettre quelque chose, ajoutez-y systématiquement votre propre perspective. Un commentaire personnel, une adaptation à votre contexte, une nuance qui vous est propre.

Cette règle simple transforme la reproduction passive en appropriation active. Vous redevenez créateur au lieu de simple relais.

3. L’exercice du « et si je ne le faisais pas ?« 

Posez-vous régulièrement cette question subversive :

  • « Et si je ne partageais pas cette information ?« 
  • « Et si je ne suivais pas cette tendance ?« 
  • « Qu’est-ce que je perdrais réellement ?« 

Souvent, la réponse est : « Rien d’essentiel. » Cette prise de conscience libère de la tyrannie de l’urgence mimétique.

L’écologie culturelle personnelle

Au final, distinguer transmission créatrice et mimétisme toxique, c’est développer une forme d’écologie culturelle personnelle. Comme on apprend à trier ses déchets, on peut apprendre à trier ses influences.

Certaines informations culturelles nourrissent votre singularité, d’autres l’étouffent. Certaines stimulent votre créativité, d’autres la paralysent. Certaines enrichissent votre rapport au monde, d’autres l’appauvrissent.

Cette capacité de discernement ne s’acquiert pas du jour au lendemain. Elle demande pratique, expérimentation, parfois erreurs. Mais c’est le prix de la liberté intellectuelle dans un monde saturé d’informations.

Car au fond, la question n’est pas de fuir tout mème ou toute influence culturelle – ce serait impossible et appauvrissant. La question est de retrouver notre pouvoir de choix conscient, notre capacité à transformer ce que nous recevons plutôt que de le subir.

La vraie subversion, à l’ère de la reproduction mécanique, c’est de redevenir créateur de sa propre culture.

Pour une écologie de l’imitation

Le problème n’est pas l’imitation en soi. L’imitation est naturelle, c’est même un outil d’apprentissage. Ce qui est toxique, c’est l’hyper-reproduction sans discernement.

Nous devrions penser une écologie du mème :

  • Réhabiliter l’espace du silence, du temps long, de l’originalité.
  • Cultiver l’esprit critique face aux tendances virales.
  • Accepter de ne pas être “dans le coup” pour rester fidèle à sa propre pensée.

La véritable liberté ne réside pas dans le fait de partager le même mème que tout le monde, mais de créer un contre-mème, une brèche, une dissonance qui relance la pensée.

Briser la chaîne de l’imitation

Le “même” n’est pas qu’une plaisanterie visuelle ou un gadget culturel. C’est une force sociale qui façonne nos comportements. Mais derrière son apparente légèreté, il porte un poison : celui de la répétition aliénante.

À force de reproduire, nous perdons le fil de ce que nous sommes. À force de nous imiter les uns les autres, nous nous abandonnons nous-mêmes.

L’effet pervers ultime du mème ?

Nous faire croire que nous appartenons à la communauté alors que nous disparaissons en tant qu’individu.

Et si la véritable subversion, à l’ère des copies infinies, était tout simplement… de ne pas partager ?

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Ceci ne remplace pas un avis médical. En cas de nécessité, contactez les services d’urgence.

Ressources externes

Le gène égoïste de Richard Dawkins (1976)

C’est la source originelle du concept de « mème ». Richard Dawkins, éthologue et biologiste de l’évolution, a inventé le terme pour décrire une unité d’information culturelle (une idée, une phrase, une mode) qui se propage et se réplique d’un cerveau à l’autre, tout comme un gène se réplique dans le patrimoine génétique. C’est la base de toute l’analyse sur le sujet.

La théorie des mèmes

Pourquoi nous nous imitons les uns les autres de Susan Blackmore (2000)

Cette psychologue britannique a développé l’idée de Dawkins. Elle explore en profondeur la mémétique comme une science à part entière, expliquant comment la capacité humaine à imiter est au cœur de notre évolution et de la transmission de la culture. C’est une référence fondamentale pour tout article traitant du sujet.

Articles de psychologie sociale et cognitive

Des chercheurs comme Albin Wagener ont exploré le fonctionnement des mèmes d’un point de vue plus moderne.

Ses travaux sur les « mèmes, gifs et communication cognitivo-affective » sont pertinents pour analyser comment ces formes de langage influencent notre pensée et nos émotions à l’ère d’Internet.

Recherches en sociologie des réseaux sociaux

Des ouvrages comme Psychologie sociale des réseaux sociaux de Pascal Moliner, Sylvain Delouvée et Patrick Rateau (Éditions In Press) peuvent vous être utiles.

Ils expliquent comment la viralité des contenus, y compris des mèmes, s’inscrit dans des processus d’influence sociale et de construction des opinions.