Imaginez : vous marchez dans une rue familière et, soudain, tout paraît plat, lointain, comme vu derrière une vitre ou un casque VR mal réglé.
Les sons semblent feutrés, les couleurs délavées, votre propre voix étrangère. Vous êtes là, et pourtant à côté. Bienvenue dans la déréalisation souvent jumelle de la dépersonnalisation (sentiment d’être irréel.le, détaché.e de soi).
C’est iconoclaste mais vrai : ce n’est pas un signe de psychose.
Le plus souvent, c’est un phénomène dissociatif lié à l’anxiété et au stress, parfois au cœur d’une attaque de panique. Le cerveau, sous alarme, coupe le volume des émotions et débraye la présence pour ne pas se faire emporter.
Comme un disjoncteur : désagréable, mais protecteur.
Déréalisation vs. dépersonnalisation : bien distinguer sans dramatiser
Deux expériences cousines
- Déréalisation : le monde paraît irréel (décor en carton, sentiment d’étrangeté, comme si on regardait un film).
- Dépersonnalisation : le soi paraît irréel (robotisé, anesthésié, et corps en pilotage automatique).
Ce que ce n’est pas
Ce n’est pas une perte de contact avec la réalité : l’insight est préservé (« je sais que c’est bizarre, mais je sais que c’est réel »).
Ce n’est pas un déficit intellectuel : on peut raisonner, travailler, et conduire tout en se sentant déconnecté.
Quand ça survient
- Panique/anxiété aiguë (hyperventilation, montée de cortisol),
- Stress chronique, manque de sommeil,
- Substances : cannabis, hallucinogènes, stimulants (déclencheur fréquent),
- Migraines, douleurs, post-viral (y compris post-infectieux),
- Traumatismes (la dissociation est alors un réflexe de protection).
Le mécanisme (version claire, pas ésotérique)
Le coupe-circuit émotionnel
Une partie du cortex frontal peut inhiber des circuits émotionnels (amygdale, insula) pour éviter le débordement.
Résultat
- Émotions en sourdine,
- Sentiment d’irréalité.
Des modèles neurocognitifs décrivent ce désaccordage. Trop de contrôle en haut, pas assez de signal en bas.
La part de la respiration
En panique, on hyperventile souvent d’où les problème suivants :
- Baisse du CO₂,
- Fourmillements,
- Tête légère,
- Vision irréelle.
C’est physiologique. Ce que le cerveau interprète comme un danger n’est qu’une chimie respiratoire extrêmement désagréable, mais pas dangereuse.
Pourquoi l’anxiété l’entretient
Les boucles anxiété
- Scan du soi,
- Méfiance et hypervigilance liées aux sensations…
renforcent le phénomène et aggravent l’anxiété.
S’observer en permanence (« est-ce que je me sens réel ? ») auto-alimente la sensation d’irréalité. C’est un paradoxe : plus on vérifie, moins on se sent là.
Ce que dit la recherche dit (sans jargon inutile)
Prévalence & contexte
Des épisodes brefs de déréalisation/dépersonnalisation : fréquents dans la population générale (expérience transitoire au moins une fois dans la vie).
Le trouble persistant (dépersonnalisation/déréalisation) reste rare (ordre de grandeur autour de 1 %), mais les symptômes apparaissent très souvent dans les troubles anxieux, notamment en cas d’attaques de panique et d’anxiété sociale.
Voici ce qui participe à entretenir le problème :
- Stress chronique,
- Ruminations, hypercontrôle,
- Manque de sommeil,
- Usage de substances psychoactives.
Corrélations neurologiques
Des travaux d’imagerie suggèrent les éléméents suivants en matière neurologique :
- Hyper-contrôle préfrontal,
- Hypo-réactivité limbique,
- Modifications de l’insula (intéroception/évaluation de l’activité physiologique) et du réseau du soi.
Traduction pour la vraie vie : vous sentez moins, vous analysez plus et cela décolle du présent.
Bonnes nouvelles
Il existe diverses approches thérapeutiques pour vaincre la déréalisation :
- Les thérapies comportementales (exposition interoceptive/émotionnelle) (10 résultats sur 17 en 2 à 3 ans).
- L’ACT (agir au service de ses valeurs malgré l’inconfort) (résultats sensiblement identiques à ceux de la thérapie congitive et comportementale).
- L’approche systémique (école de Palo Alto : casser les tentatives de solution qui entretiennent le problème) ont des effets documentés puisqu’il est notoire que cette approche résout 16 cas sur 17 en 3 à 6 mois.
- Côté médicaments, le traitement vise surtout l’anxiété/depression associée (ISRS/HAS/NICE). Des essais sur la lamotrigine ou les antagonistes opioïdes existent pour des cas réfractaires, avec résultats mitigés (mieux vaut éviter l’auto médicatin et en discuter avec un psychiatre).
Pourquoi ça vous angoisse autant (et comment sortir du piège)
L’iconoclaste en une phrase
La déréalisation n’est pas le problème. Le problème, c’est l’alarme et cette la bataille que vous livrez contre cette dernière :
- Contrôles,
- Auto-surveillance,
- Évitements, réassurances.
Les 6 « tentatives de solution » qui aggravent la déréalisation
- Se tester 50 fois/jour (« Est-ce que je me sens réel ? »).
- Éviter les lieux où les situations où le problème survient (supermarché, transports, open-space).
- Respirer à la perfection (micromanager sa respiration en permanence).
- Chercher un ressenti idéal (« je veux me sentir 100 % normal maintenant »).
- Rassurance constante auprès des proches (« tu me vois normal ? »).
- Surconsommation de contenus anxiogènes (forums, vidéos « DP/DR » catastrophistes).
Tout cela soulage à court terme et aggrave à long terme. La sortie passe par :
- Une exposition graduée (plutôt mentale que physique),
- L’acceptation active,
- La défocalisation et la reconstruction de la présence dans l’action.
Protocole pratico-pratique (4 à 6 semaines) : revenir dans le corps, revenir dans le monde
Pensez à votre système nerveux comme à un détecteur de fumée trop sensible. On ne le jette pas, on le recalibre.
Semaine 1 : Cartographier & cesser la guerre totale
- Journal simple (matin/soir) : sommeil, caféine/alcool/cannabis, stress, moments de déréalisation (quand, durée, intensité entre 0 et 10).
- Règle d’or : on arrête les tests (« est-ce que je me sens réel ? »). Remplacez par « que puis-je FAIRE maintenant ? ».
- Hygiène neutre : réguler sommeil à heure fixe, manger, marcher 20–30 min/j.
- Pas de chasse aux sensations.
Semaine 2 : Expositions interoceptives (sensations)
Objectif : désensibiliser aux sensations qui déclenchent l’irréel (tête légère, brouillard).
- 3 à 4 fois/semaine, volontairement.
- Hyperventilation 60 – 90 s.
- Tourner 30 à 45 s.
- Sauter 1 à 2 min.
- Eau glacée sur le visage pendant 15 à 30 secondes.
- Rester sur place 2 à 3 min après, sans compenser (pas d’eau sécurité, pas de respirations magiques).
- Noter la baisse naturelle entre 0 et 10.
Semaine 3 : Expositions situationnelles (lieux/flux)
- Hiérarchie de 6 à 8 situations (du plus facile au plus difficile) : petite supérette → supermarché → galerie marchande, rue calme → carrefour animé : 5 min → 20 min, etc.
- Rester assez longtemps pour que la courbe d’inconfort descende. 2 à 4 répétitions chacune, jours différents.
- Interdiction des béquilles (lunettes de soleil pour anesthésier, musique pour s’échapper, appels de rassurance en direct).
- Semaine 4 : défocalisation & présence active.
- Tâche d’absorption : cuisiner sans podcast, lire à voix haute 5 à 10 min, jouer un morceau de musique, bricoler. Tout ce qui occupe les mains et donne des feedbacks sensoriels.
- ACT (acceptation/engagement) : 1 micro-action par jour au service d’une valeur (amitié, forme, créativité), même si l’irréel est là. On apprend au cerveau : « l’inconfort ne réprésente pas un danger ».
Semaine 5 à 6 : Consolidation & micro-risques
- Retour volontaire dans les anciennes situations problématiques (2/sem).
- Micro-risques sociaux (parler à un commerçant, poser une question en réunion).
- Jalonner : noter 3 preuves/semaine que « j’ai fait X avec l’irréel, et c’est passé ».
À tout moment : grounding sans en faire une béquille
Le grounding consiste en « une mise à la terre ». Il faut donc procéder comme suit : 5-4-3-2-1 (5 choses vues, 4 touchées, 3 entendues, 2 senties, 1 goûtée).
Il faut agir ainsi après une exposition ou lors d’un pic, mais pas avant ni pendant pour éviter d’en faire un rituel d’évitement déguisé.
Effets de bord, distinctions utiles et signaux d’alerte
Distinguer de la psychose
Déréalisation/dépersonnalisation : insight présent (vous savez que quelque chose cloche dans la sensation, pas dans la réalité).
En cas de perte de réalité (convictions délirantes, hallucinations impérieuses), consultation urgente.
Substances & somatique
- Cannabis : déclencheur majeur d’épisodes persistants chez des sujets vulnérables. Un sevrage est souvent indispensable.
- Migraines, post-infectieux, TSH, B12/folates. Un bilan médical peut être pertinent selon le contexte clinique.
- Sommeil : priorité absolue (insomnie → déréalisation plus fréquente).
Quand demander de l’aide rapidement
- Idées suicidaires,
- Effondrement fonctionnel,
- Alcool/benzodiazépines en auto-traitement,
- Comorbidités sévères (dépression majeure, TDAH non compensé).
Il faut alors se mettre en quête d’un.e professionnel.le qui travaille l’exposition (interoceptive/situationnelle), l’ACT et les stratégies systémiques (Palo Alto).
Vie quotidienne : ré-architecturer l’environnement (pas la volonté)
Quatre leviers concrets
- Rythme : lever/coucher réguliers. 2 créneaux focus sans écran.
- Corps : activité aérobie 3×/sem (20–30 min) + contrastes sensoriels (froid/chaud, textures) pour épaissir la présence.
- Alimentation & stimulants : modérer caféine, diminuer la consommation d’alcool (rebond anxieux). Si des symptômes sont présents, il faut bannir le cannabis.
- Relations : annoncer calmement « je peux paraître absent, je m’entraîne », et baisser l’exigence que tout paraisse normal aux yeux des autres.
Au travail
- Bloquer 2 réunions/sem pour du deep work (30 à 60 min).
- Sortir 10 min à la lumière du jour.
- Micro-expositions sociales (poser une question, reformuler, oser ne pas se surveiller avec excès).
Ce que font – et ne font pas – les thérapies
TCC & exposition
- Cœur du traitement : apprentissages correcteurs par exposition assez longue sans rituels.
- Interoceptive (provoquer sensations), situationnelle (lieux/flux), émotionnelle (tolérer vide/peur).
- Mesure simple : intensité (0 à 10), durée, répétitions.
ACT
- Défusion (les pensées ne sont pas des ordres), ouverture à l’inconfort, actions guidées par les valeurs.
- But : élargir la vie même si le ressenti n’est pas parfait.
Approche brève systémique (Palo Alto)
- Repérer les tentatives de solution qui entretiennent (contrôle, vérification, rassurance).
- Prescriptions paradoxales (ex. « rendez-vous avec l’irréel 10 min à 18h »), recadrages stratégiques, expériences dans l’écosystème relationnel.
Médicaments
- Traiter l’anxiété et/ou la dépression associées peut abaisser le volume pour travailler plus efficacement.
- Choix ou ajustement médical (ISRS/IRSNa en 1re ligne selon les guides. D’autres molécules sont à envisager au cas par cas).
- Aucun médicament ne remplace l’exposition et la rééducation attentionnelle.
Europe & monde : où en est-on ?
Royaume-Uni / Pays nordiques / Canada
Guides publics pro-TCC/ACT, services type NHS Talking Therapies. Accès à des programmes guidés (dont versions en ligne) pour des problèmes de panique, d’anxiété où de dissociation (DP/DR).
France & Europe continentale
Recos HAS/NICE pour attaques de panique/anxiété (exposition, TCC) applicables aux tableaux avec déréalisation.
Littérature française et européenne active sur mesures (Cambridge Depersonalization Scale), neuro et protocoles combinés (psychoéducation + expo + ACT).
« Je veux me sentir comme avant » : la promesse honnête
- Objectif réaliste : retrouver une présence suffisante pour revivre normalement, y compris pendant qu’un fond d’irréel passe parfois.
- Paradoxe décisif : plus vous exigez 0 % d’irréel, plus vous l’alimentez. Plus vous faites de la place à un peu d’étrangeté en continuant à vivre, plus elle décroît.
On ne chasse pas l’ombre en lui courant après ; on allume la pièce et on agit.
En bref : le plan anti-fantômes
- Nommer sans dramatiser (« dissociation anxieuse »).
- Arrêter de se tester, commencer à agir.
- Exposer sensations & situations, assez longtemps, sans béquilles.
- Agir selon vos valeurs, même avec l’irréel en passager.
- Consolider : revenir, varier, répéter.
- Traiter le terrain (sommeil, stimulants, stress, comorbidités).
- Demander de l’aide si besoin : TCC/ACT/Palo Alto (meilleurs résultats).
La déréalisation, c’est le brouillard.
On n’attend pas le grand soleil pour prendre la route : on met les phares, on réduit un peu la vitesse, et on continue sa route.
Très souvent, le ciel s’éclaircit pendant qu’on avance.
Déréalisation : comment retrouver un ancrage durable ?
Ressentir un décalage avec soi-même ou son environnement, comme si le monde devenait irréel ou que l’on observait sa vie depuis l’extérieur, est déstabilisant et provoque un profond sentiment d’isolement.
Ces expériences de déréalisation et de dépersonnalisation, souvent liées à l’anxiété ou au stress intense, génèrent chez beaucoup un malaise persistant difficile à assumer.
Psychonoclast IA vous aide à comprendre les mécanismes cérébraux et émotionnels qui entretiennent cette dissociation, à repérer les rituels mentaux alimentant l’irréalité, et à restaurer un ancrage dans le présent à travers une méthode progressive et actionnable.
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À propos de l’auteur
Frédéric Arminot est thérapeute comportemental et stratégique formé à l’approche systémique de Palo Alto.
Depuis plus de 20 ans, il accompagne des personnes souffrant de troubles anxieux, phobiques et dépressifs en s’appuyant sur des méthodes brèves orientées solutions.
Créateur du programme ARTUS et fondateur de Psychonoclast, il propose une lecture critique des pratiques thérapeutiques traditionnelles et développe des approches pragmatiques centrées sur les mécanismes mentaux plutôt que sur l’exploration du passé.
Ses articles s’appuient sur des données de recherche récentes (INSERM, OMS, OCDE) et sur son expérience clinique pour questionner les idées reçues en santé mentale.
Questions fréquentes
La déréalisation, c’est quoi exactement ? En quoi ça diffère de la dépersonnalisation ?
La déréalisation est la sensation que le monde extérieur paraît irréel, comme dans un rêve. La dépersonnalisation, elle, donne l’impression d’être détaché de soi (comme spectateur de sa propre vie). Les deux peuvent survenir ensemble (DP/DR).
Est-ce dangereux ? Est-ce que je deviens fou/psychotique ?
Non : c’est très angoissant mais pas en soi un signe de psychose. La DP/DR relève des troubles dissociatifs et n’implique pas d’hallucinations ni de délires. Elle peut toutefois perturber la vie quotidienne et mérite un accompagnement.
Combien de temps un épisode peut-il durer ?
La durée varie : heures, jours, semaines… parfois des mois ou plus, avec des phases qui montent et descendent en intensité.
Est-ce que ça peut disparaître tout seul ?
Oui, parfois. Un trouble persistant, récurrent ou très souffrant doit être pris en charge (psychothérapie en première intention).
Qu’est-ce qui déclenche la déréalisation (stress, panique, trauma, cannabis…) ?
Le déclencheur le plus courant est l’anxiété/panique. D’autres facteurs : stress intense, traumatismes, consommation de substances (p. ex. cannabis/bad trip).
Pourquoi j’ai l’impression d’irréel quand je respire trop vite (hyperventilation) ?
L’hyperventilation fait chuter le CO₂ sanguin : fourmillements, tête légère, vision « floutée », sensation d’étrangeté — désagréable mais non dangereuse.
7) Que faire pendant une crise, tout de suite ?
Se ré-orienter calmement (décrire à voix basse ce que l’on voit/entend/touche), ralentir la respiration sans s’auto-tester en boucle, et laisser l’alarme redescendre. Ces ancrages aident mais ne doivent pas devenir des « béquilles » constantes. (YoungMinds pour l’ancrage ; protocole Psychonoclast pour laisser décroître et arrêter les auto-tests).
Quelle est l’approche Palo Alto concrète pour en sortir (ton article) ?
Arrêter les auto-tests (qui entretiennent la peur), pratiquer des expositions interoceptives (aux sensations) puis situationnelles (lieux/flux), rester jusqu’à décrue de l’alarme et consolider. Programme progressif 4–6 semaines.
Les médicaments aident-ils ?
La psychothérapie est le traitement principal. Certains médicaments peuvent être proposés au cas par cas pour comorbidités ; des pistes comme la naltrexone existent mais restent spécialisées.
Dois-je faire des examens médicaux ?
Oui si symptômes nouveaux/atypiques, pertes de connaissance, convulsions, traumatismes, consommation récente de substances, ou idées suicidaires. La DP/DR peut aussi survenir dans d’autres troubles (p. ex. convulsifs) : bilan médical si doute.
Le sommeil et le mode de vie jouent-ils ?
Le manque de sommeil et le stress majorent l’anxiété et les sensations d’irréel ; améliorer l’hygiène de sommeil et réduire la sur-surveillance corporelle aide le terrain.
Est-ce que ça va vraiment s’arranger ?
Le pronostic est généralement favorable avec une approche structurée (alliance thérapeutique + expositions graduées) et la réduction des comportements d’évitement/auto-test.
Références utiles
- DSM-5-TR – Dépersonnalisation/déréalisation : critères et différenciation avec psychose.
- Hunter EC, Sierra M, David AS. The epidemiology and clinical features of depersonalization disorder (revues et méta-analyses ; Social Psychiatry & Psychiatric Epidemiology ; CNS Drugs).
- Sierra M, Berrios GE. The Cambridge Depersonalization Scale (CDS) : mesure clinique.
- Carpenter JK et al. / Hofmann SG et al. Méta-analyses TCC/anxiété : robustesse de l’exposition.
- A-Tjak JGL et al., Twohig MP & Levin ME. Méta-analyses ACT (anxiété/dépression).
- NICE (UK) & NHS Talking Therapies : guides anxiété/panique (exposition, programmes numériques guidés).
- HAS (France) : prise en charge des troubles anxieux (référentiels cliniques).
- Medford N., Sierra M., et al. Imagerie (insula, réseau du soi) dans DP/DR.
- Essais pharmacologiques (lamotrigine, naltrexone) : résultats variables, usage spécialisé uniquement.
Ces contenus ne remplacent pas un avis médical. En cas d’urgence psychique (idées suicidaires, mise en danger), contactez immédiatement les services d’urgence de votre pays.