On n’éteint pas un incendie avec du vent, ni une peur avec des rituels de contrôle.
Et si nos remèdes nourrissaient l’incendie ?
La promesse de maîtriser sa phobie sonne moderne, rationnelle, rassurante. On évite, on se rassure, on vérifie, on ritualise, puis on souffle sur les flammes pour les faire diminuer.
Mais les lois de la physique sont contre nous : plus on souffle, plus le feu prend.
Le cerveau, excellent apprenti mais piètre métaphysicien, retient que la situation représente un danger. Dès lors, il déclencher une manœuvre d’urgence. À la rencontre suivante, il allume le gyrophare plus tôt, plus fort.
Résultat : la peur se chronicise, le périmètre de vie se rétracte.
D’une façon générale, les phobies (spécifiques, sociales, situations) comptent parmi les troubles les plus fréquents en Europe. La phobie spécifique fait partie des diagnostics isolés les plus courants dans les grandes enquêtes épidémiologiques (ESEMeD, études paneuropéennes).
Ce que la science a vraiment changé : du faire baisser l’angoisse à apprendre plus fort que la peur
L’iconoclasme utile n’est pas de jeter la thérapie d’exposition par la fenêtre. C’est, plutôt, de la dépoussiérer.
Depuis une décennie, un virage s’opère : on ne traque plus l’habituation comme score de performance, on optimise l’apprentissage. Le modèle dit de l’inhibitory learning (apprentissage inhibiteur) réoriente l’exposition :
- Violer les attentes catastrophiques (organiser volontairement une situation réelle pour que la catastrophe annoncée ne se produise pas, et que le cerveau le constate). C’est le principe même de l’exercice du pire ou 180° propre à Palo Alto.
- Varier les contextes,
- et apprendre au cerveau des issues alternatives qui coexistent avec la mémoire de peur au lieu d’exiger qu’elle disparaisse.
C’est le cœur des recommandations modernes pour maximiser l’exposition.
Pourquoi souffler attise la flamme (version neuro-apprentissage)
Les comportements de sécurité :
- S’asseoir près de la porte,
- Garder la bouteille d’eau – au cas où -,
- Prendre un anxiolytique en cas de besoin,
- Scroller compulsivement des forums avant de voler) empêchent la mise à jour de croyances.
Si je survis avec tout ou partie de ces béquilles, le cerveau infère que la béquille était nécessaire.
L’effet n’est pas binaire (certaines études montrent que la disponibilité d’une sécurité ne détruit pas forcément l’apprentissage), mais l’usage systématique réduit le bénéfice de l’exposition.
Message iconoclaste : les faux alliés font durer la guerre.
Ce que nous ne diront pas les brochures : limites, angles morts et enjeux de pouvoir
Psychonoclast oblige, regardons ce que l’orthodoxie TCC mentionne rarement en gros caractères.
Le contrôle comme idéologie
Nous critiquons le contrôle total et proposons des protocoles hyper-structurés. Y a t’il une contradiction ? Pas si on l’assume.
La structure ne sert pas à tout contrôler, elle sert à réduire la place des stratégies de contrôle (évitements, rassurances) et à organiser la rencontre avec l’incertitude.
L’enjeu n’est pas de dompter la peur. C’est de désapprendre la dépendance à la maîtrise. C’est précisément ce que vise l’approche inhibitory learning :
- Créer de la surprise, pas de la rigidité.
Quand l’industrie vend la peur en kit (et la solution au kilo)
- VR (Virtual Reality) clé en main,
- Applis d’exposition gamifiées,
- Abonnements anti-paniques…
Le marché prospère.
Les méta-analyses sur la réalité virtuelle sont encourageantes (effets significatifs, souvent comparables à l’in vivo), mais l’outil n’est pas une baguette magique.
Son efficacité dépend du protocole, du guidage, de l’intégration clinique. Certaines synthèses trouvent une équivalence, d’autres un léger avantage aux approches non-VR.
Attention au solutionnisme technologique : l’apprentissage porte le changement, pas le gadget.
Phobies ≠ simples réflexes : conflit, culture, trauma
Réduire toutes les phobies à un conditionnement malheureux flatte notre désir de simplicité.
Mais les trajectoires incluent parfois :
- Honte,
- Attachement,
- Trauma,
- Scripts familiaux,
- Normes culturelles (notamment dans la phobie sociale, où la peur de l’évaluation négative rencontre des environnements humiliants).
Les lignes directrices NICE incluent d’ailleurs des éléments relationnels (alliance, travail sur la honte) en plus de l’exposition. A ce stade, l’iconoclasme consiste cà admettre que le social fabrique du phobogène.
Pathologiser quoi, et pourquoi ?
Il y a des peurs légitimes.
Les épidémiologistes nous disent ce qui est fréquent (phobie spécifique en tête dans plusieurs cohortes européennes), pas ce qui, pour un individu, relève d’un problème.
Quand la peur coûte (isolement, évitements massifs, retards de soins, déscolarisation), alors on parle de trouble. Le reste est affaire d’éthique clinique, pas de marketing de la performance.
Le privilège de la norme
Qui définit qu’une peur est excessive ? Les critères diagnostiques reflètent souvent les normes de mobilité, de sociabilité et de performance d’une société donnée.
L’aviophobie devient problématique dans un monde où voyager est devenu un marqueur de réussite sociale. La phobie sociale se pathologise dans des cultures qui survalorisent l’extraversion et la prise de parole publique.
Il y a un angle mort. Certaines phobies ne sont-elles pas des résistances saines à des environnements déshumanisés ? La peur des foules dans des métropoles surpeuplées, l’anxiété face aux écrans dans une société hyperconnectée.
L’iconoclasme consiste parfois à revendiquer le droit à la peur plutôt qu’à la soigner.
Ce que disent les recommandations publiques (et ce qu’elles taisent)
Côté politiques de santé, le message converge. Les thérapies d’exposition structurées sont un traitement de choix des phobies. Prudence cependant quant à l’usage de benzodiazépines (utiles sur le très court terme, non recommandées en fond de traitement, risque de dépendance, bénéfice long terme limité).
La HAS en France, l’OMS, et NICE en UK alignent leurs textes.
Cependant, presque aucune brochure ne parle d’enjeux de pouvoir thérapeutique (qui définit la réussite ? A quel rythme ? Avec quelles concessions à la culture, au genre, aux contraintes socio-économiques ?).
Alors, parlons-en.
Cartographie du coût social : quand la phobie rapetisse la carte du monde
La phobie n’est pas un caprice nerveux.
C’est un réducteur d’espace :
- Transports évités (aviophobie, claustrophobie),
- Soins différés (sang – injection),
- Évitements professionnels (phobie sociale),
- Loisirs amputés (hauteurs, animaux),
- Citoyenneté en sourdine (réunions, démarches).
Les données relatives aux populations touchées montrent un fardeau fonctionnel réel. Les tableaux européens placent la phobie spécifique en tête des diagnostics isolés.
Effets en chaîne : couple, parentalité, travail
- Couple : l’autre devient co-thérapeute malgré lui/elle (accompagnement, ajustements, “secours”), au risque de transformer le lien en logistique d’évitement.
- Parentalité : transmission involontaire de styles évitants (“on ne prend jamais l’ascenseur”), modèle de sur-contrôle.
- Travail : auto-exclusion de postes/missions (déplacements, prises de parole, glossophobie), plafond de verre anxieux.
Technique, mais pas technocrate : ce que la bonne exposition n’est pas
L’exposition n’est pas un concours de bravoure. Iconoclaste, oui, sadique, non.
À ne pas faire (les erreurs classiques)
- Fétichiser la baisse d’angoisse en séance : le marqueur, c’est la mise à jour de croyance, pas le tracé parfait de la courbe.
- Empiler les béquilles : message au cerveau “dangereux, mais je m’en sors grâce à X”.
- S’automédiquer sans bilan : benzos à la volée, compléments anxiolytiques maison (on remplace l’exposition par une chimie d’évitement).
Les autorités (France, OMS) ont écrit leurs mises en garde noir sur blanc.
Interlude métaphorique (parce qu’on apprend aussi comme ça)
Le couvercle, pas le souffle
Dans une cuisine, on étouffe un feu de poêle en posant un couvercle : on coupe l’oxygène. En thérapie, le couvercle s’appelle exposition judicieuse :
- On retire l’air des raccourcis mentaux (fuite, rassurance, contrôle),
- On observe,
- On note,
- On reste.
La note bleue
Un musicien ne contrôle pas chaque micro-variation. Il s’entraîne dans plusieurs salles, avec et sans public, jusqu’à ce que l’imprévu ne casse plus le morceau. L’exposition moderne vise cette résilience, pas la stérilisation de tout aléa.
Clinique responsable : ce que l’on peut faire soi-même et ce qui exige un cadre
Psychonoclast n’est pas une incitation à l’auto-traitement sauvage. Voici ce qui justifie un accompagnement professionnel :
- Syncope ou phobie sang – injection (tension appliquée à apprendre correctement).
- Phobie avec comorbidités (dépression sévère, consommation de substances).
- Échecs répétés d’auto-exposition, conflits dans le couple/famille autour des évitements.
- Suspicion de trauma ou d’attachements insécures sous-jacents (où l’alliance et la temporalité thérapeutique comptent).
Technologie : progrès, promesses et politique des moyens
La VR fait rêver :
- Contrôle des stimuli,
- Répétabilité,
- Sécurité.
Les données font état d’effets positifs dans plusieurs phobies (aviation, hauteurs, phobie sociale), parfois équivalents à l’in vivo, parfois légèrement inférieurs.
En tout état de cause, c’est le protocole (variabilité, violation d’attentes, réduction des sécurités) qui fait le gros du travail.
Traduction iconoclaste : mieux vaut une exposition bien pensée dans un escalier réel qu’une VR somptueuse mal conçue.
Santé publique : ce que coûtent les phobies invisibles
Des phobies non traitées induisent :
- Des retards de soins (vaccins, dépistages),
- Des absences au travail,
- Un isolement social,
- Une éviction d’opportunités (études, mobilité).
Les institutions rappellent :
- Repérage précoce,
- Accès à la psychothérapie fondée sur les preuves,
- Limitation stricte des benzodiazépines.
Ça n’a rien de glamour, c’est juste efficace.
Les résistances du système
Pourquoi les recommandations officielles peinent-elles à s’appliquer sur le terrain ?
- Résistance économique : former des thérapeutes à l’exposition coûte plus cher que prescrire des benzodiazépines. Les consultations longues rapportent moins que les suivis médicamenteux.
Résistance culturelle : notre société du contrôle préfère les solutions chimiques rapides aux apprentissages longs et incertains. Le patient lui-même demande souvent quelque chose pour que ça passe.
Résistance institutionnelle : les protocoles rigides rassurent les professionnels mais ignorent la singularité des parcours de vie et, plus encore les questions relatives aux contextes.
Ces résistances ne sont pas des bugs du système : elles en révèlent la logique profonde.
Question dérangeante
Et si ces résistances révélaient aussi les limites de notre modèle médical face à des souffrances qui relèvent parfois davantage de l’organisation sociale que de la pathologie individuelle ?
Questions qui fâchent (et qu’il faut poser pour être vraiment iconoclaste)
Qui définit le suffisamment courageux ?
Un protocole d’exposition est un contrat :
- On négocie le rythme,
- On définit la réussite autrement qu’en zéro angoisse.
Le pouvoir thérapeutique existe :
- Reconnaissons-le,
- et partageons-le (co-construction d’objectifs, consentement éclairé continu).
L’économie politique de la phobie
Derrière chaque « trouble » se cache une industrie. Les phobies ne font pas exception.
D’un côté, les laboratoires pharmaceutiques maintiennent un marché des anxiolytiques malgré les recommandations officielles limitant leur usage long terme.
De l’autre, la thérapie numérique propose des solutions tech à des problèmes relationnels et sociaux.
Cette double capture économique transforme la souffrance en segment de marché : on vend autant la peur (applications de diagnostic anxiogènes) que sa résolution (abonnements anti-stress).
Question iconoclaste : combien de phobies diagnostiquées résultent-elles d’environnements toxiques qu’il serait plus simple de fuir que de thérapeutiser ?
A-t-on besoin de tout soigner ?
Quand la peur ne coûte pas (ou plus), faut-il optimiser la vie jusqu’à l’asepsie émotionnelle ? Nous plaidons pour un critère d’utilité : soigner ce qui amoindrit la liberté, et tolérer ce qui fait partie de la texture d’un caractère.
Pourquoi tant d’objets à vendre pour apprivoiser la peur ?
Parce que la peur engage, fidélise.
L’iconoclasme exige de séparer l’efficacité démontrée (exposition bien conduite) du solutionnisme marchand (gadgets anxiolytiques evergreen). Les méta-analyses n’interdisent pas la techno. Elles nous rappellent à l’essentiel.
Ce qu’on garde, ce qu’on jette, ce qu’on invente
- Garder : la preuve (exposition fondée sur l’apprentissage inhibiteur, VR quand elle sert le protocole, psychoéducation), les garde-fous médicamenteux (limiter les benzodiazépines).
- Jeter : le culte du contrôle (et ses béquilles), les gadgets qui remplacent le travail d’apprentissage, la honte des rechutes (elles enseignent).
- Inventer : des formats de soin qui partagent le pouvoir, intègrent culture/genre/classe, et mesurent la réussite en capacité retrouvée (pas en zéro symptôme).
À retenir (magnet sur le frigo)
- Contrôler une phobie en évitant et rassurant, c’est souffler sur le feu : soulagement court, entretien long.
- L’exposition moderne ne traque pas la courbe d’angoisse ; elle construit de nouvelles associations qui inhibent l’ancienne peur.
- Les comportements de sécurité sont des auxiliaires dangereux quand ils deviennent automatiques.
- La VR aide si elle sert l’apprentissage. A l’inverse, elle distraie.
- Les benzos : utiles brièvement, déconseillés au long cours (OMS, HAS/Ameli).
L’iconoclasme n’est pas de faire plus fort, c’est de faire autrement
- Moins de contrôle,
- Plus d’apprentissage,
- et plus de partage du pouvoir thérapeutique.
Important
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Questions fréquentes – FAQ’s
Est-ce que ma phobie peut disparaître toute seule si j’attends ?
Parfois les symptômes fluctuent, mais sans apprentissage correctif (exposition qui fait mentir la prédiction catastrophe), la peur a tendance à se chroniciser ou à revenir. Le levier, c’est l’apprentissage, pas le temps qui passe.
On me dit d’éviter pour “me protéger”. Ça aide ou ça aggrave ?
L’évitement soulage vite et entretient la peur. Le cerveau en conclut que la situation était dangereuse. À la prochaine rencontre, l’alarme sonne plus tôt et plus fort.
C’est quoi “violer les attentes catastrophiques” (en pratique) ?
C’est formuler une prédiction (“si je prends l’ascenseur, je vais m’évanouir”), comme faire une petite exposition sans béquilles, rester jusqu’à la fin de la “fenêtre de danger”, puis comparer prévu vs vécu. Vous enseignez à votre cerveau que la catastrophe n’arrive pas (ou bien mille fois moins grave).
L’objectif d’une exposition, c’est que l’angoisse baisse pendant la séance ?
Pas forcément. Le marqueur clé, c’est la mise à jour de croyance (“je peux y rester sans risque”), pas la courbe parfaite de stress. L’habituation peut varier. L’important est ce que vous avez appris.
Et mes “sécurités” (eau, anxio au cas où, rester près de la porte) ?
Si elles deviennent automatiques, elles bloquent l’apprentissage. Vous survivez grâce à X, donc le cerveau retient que X est nécessaire. On les réduit progressivement pour que vous devienniez la preuve de sécurité.
La VR (réalité virtuelle) est-elle aussi efficace que l’expo dans la vraie vie ?
La VR peut être utile (hauteurs, avion, social) quand elle sert le protocole (variabilité, attentes violées, moins de sécurités). Certaines études trouvent une équivalence, d’autres un petit cran en dessous de l’in vivo. L’outil n’est pas la thérapie : c’est le design d’apprentissage qui fait le résultat.
Les benzodiazépines, ça aide à traiter une phobie ?
Utile très brièvement pour une crise, mais non recommandé en fond de traitement des phobies. Risque de dépendance et bénéfice durable limité. Les recommandations publiques privilégient la psychothérapie d’exposition mais ont-ils raison ?
Je peux faire ça tout·e seul·e ?
Oui pour beaucoup de cas simples, en avançant par petits pas et en traçant tes prédictions/résultats. Demande un cadre pro si : syncopes (sang–injection), comorbidités (dépression sévère, addictions), traumas, échecs répétés, ou conflit familial autour des évitements.
Combien de temps ça prend ?
Plutôt en semaines qu’en années pour une phobie spécifique simple (expos régulières et bien conçues). Les phobies sociales ou comorbides demandent souvent plus de séances et un travail relationnel (honte, croyances).
Et si je rechute ?
C’est fréquent et instructif. On revisite les sécurités qui sont revenues, on varie davantage les contextes, on resserre la violation d’attentes. Une rechute = données pour améliorer le protocole, pas un échec.
Phobie sociale ou timidité : comment savoir ?
La timidité gêne, la phobie sociale handicap (évitements importants, souffrance qui réduit la vie). Si ça coûte (études, travail, relations), cherchez une prise en charge.
Toutes les phobies, c’est juste du conditionnement ?
Non. Il y a aussi la honte, l’attachement, des scripts familiaux et la culture (normes d’extraversion). Le protocole d’expo fonctionne mieux quand on nomme ces facteurs.
Et si l’environnement est toxique (humiliations, foule dangereuse) ?
On ne s’expose pas à un danger réel. On traite la peur non justifiée. On change l’environnement quand il est nocif. La clinique n’est pas là pour vous adapter à l’inhumain.
Faut-il tout soigner ?
Non. Critère d’utilité : on traite ce qui réduit ta liberté. Certaines peurs tolérables font partie du caractère.
Les applis/gadgets anti-stress, ça vaut le coup ?
Parfois aidants (rappels, suivi), parfois distractions coûteuses. Garde ce qui sert l’apprentissage (expos planifiées, moins de sécurités), pas ce qui remplace l’exposition.
Références
- Craske, M.G. et al. (2014). Maximizing Exposure Therapy: An Inhibitory Learning Approach. Papiers fondateurs du virage “inhibitory learning” (variabilité, transcender les attentes).
- Knowles, K.A. & Olatunji, B.O. (2018). Enhancing Inhibitory Learning via Variability. Pourquoi varier les expositions dope l’apprentissage.
- NICE CG159 (2013, revu 2024). Social anxiety disorder: recognition, assessment and treatment. Place de l’exposition, éléments relationnels (honte, alliance).
- HAS / Ameli (France). Troubles anxieux de l’adulte : Quelle place pour les benzodiazépines. Limites des benzodiazépines, primat des psychothérapies.
- OMS (2025). Troubles anxieux (fiche). Mise à jour : benzos non recommandées en prise en charge au long cours.
- ESEMeD / Alonso et al. (2004). Prevalence of mental disorders in Europe. Spécificité : phobie spécifique parmi les plus fréquentes isolées.
- Carl, E. et al. (2019). Virtual Reality Exposure Therapy (meta-analysis). Efficacité positive ; comparaisons nuancées vs in vivo.
- Wechsler, T.F. et al. (2019). Inferiority or Even Superiority of VRET ? Lecture critique : parfois équivalent, parfois inférieur aux approches classiques.
- NICE/NCBI Bookshelf : Social Anxiety. Résumé des recommandations incluant exposition, alliance, travail sur la honte.