Imaginez Paul...

Paul est un homme brillant, respecté, mais il se sent pris au piège. Chaque fois qu'un projet professionnel majeur se profile, il se persuade qu'il n'est pas "assez bon". Il se voit déjà échouer, analyse minutieusement tous les obstacles, et finit par saboter ses chances ou par se retirer.

Il est convaincu d'être un "auto-saboteur chronique", une certitude qu'il traîne comme un boulet. Paul, comme tant d'autres, pense contre lui-même, enfermé dans une logique qui le détruit.

Vous aussi, peut-être, vous reconnaissez dans cette spirale. Cette sensation d'être le propre architecte de vos impasses, prisonnier de vos propres certitudes. Vous avez tout essayé : la volonté, la pensée positive, l'analyse de votre passé... et pourtant, le schéma se répète.

Ce que vous croyez (et qui vous limite)

Vous avez probablement été biberonné à l'idée que pour changer, il faut d'abord comprendre la cause profonde de vos problèmes. C'est l'erreur numéro un, celle qui vous maintient dans l'impasse.

"Je dois comprendre d'où vient le problème pour le résoudre."

Le Mythe

La croyance populaire veut que la racine de votre souffrance se trouve dans un trauma passé, une blessure d'enfance, ou un trait de personnalité inamovible. On vous pousse à explorer sans fin le "pourquoi" de vos comportements.

La Réalité

Cette quête du "pourquoi" est souvent une distraction. Elle ancre votre attention dans le passé, vous y retient, et vous empêche d'agir sur le présent. En cherchant sans cesse la cause, vous renforcez l'idée que vous êtes une victime de votre histoire, incapable de vous en affranchir. Vous devenez un archéologue de votre propre misère.

"Je dois changer ma personnalité ou mes émotions négatives."

Le Mythe

On vous fait croire qu'il faut se débarrasser de votre anxiété, de votre jalousie, de votre colère, ou de cette partie de vous qui "pense mal". Que ces émotions sont des défauts à éradiquer.

La Réalité

Tenter de supprimer une émotion ou un aspect de soi crée une lutte interne épuisante.

Plus vous résistez à une émotion, plus elle persiste. Ce n'est pas l'émotion le problème, mais votre réaction à cette émotion et la certitude qu'elle est "mauvaise" ou "dangereuse". Vos tentatives de contrôler ce qui ne peut l'être vous piègent davantage.

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