Vous vous réveillez en sursaut, le cœur martelant votre poitrine, l'impression qu'un étau vous serre la gorge. L'air manque, une sueur froide perle sur votre front.

Il est 3 heures du matin, et cette sensation de terreur, cette crise d'angoisse nocturne, est devenue votre compagne silencieuse.Vous avez tout essayé : les tisanes apaisantes, les respirations profondes, la méditation guidée. Rien n'y fait.

Chaque nuit, la même ritournelle, le même combat perdu d'avance contre un ennemi invisible qui vous prive de votre sommeil et de votre sérénité.

Comme Bernard, 48 ans, qui, après des mois de ces réveils paniques, craignait l'heure du coucher plus que tout. Ou Chloé, 35 ans, dont les crises de panique nocturne la laissaient épuisée et irritable dès le matin.

Vous n'êtes pas seul(e) à vivre ce cauchemar éveillé.

Trois mythes qui vous enlisent dans l’angoisse nocturne

On vous a sûrement déjà conseillé de "vous détendre", de "penser positif", ou de "faire de la méditation pour bien dormir".

Ces conseils, bien intentionnés, sont souvent les pires pièges dans lesquels vous pouvez tomber lorsque vous faites face à des angoisses nocturnes.

En tant que thérapeute comportementaliste avec 30 ans d'expérience dans l'approche systémique de Palo Alto, je vois ces erreurs se répéter inlassablement.

Le mythe de la "détente forcée"

Vous essayez de vous relaxer coûte que coûte. Plus vous forcez la détente, plus vous la fuyez. C'est comme essayer de dormir en pensant "il faut que je dorme".

Le paradoxe est cruel : vouloir à tout prix chasser l'angoisse ne fait que l'amplifier. Vous mettez une pression monstre sur votre corps et votre esprit, transformant le lit en un champ de bataille.

Olivier, 62 ans, me racontait qu'il passait des heures à essayer de "vider son esprit" avant de dormir, pour finir plus angoissé qu'au départ. Ce n'est pas une "transformation", c'est une impasse.

Le mythe de la "recherche de causes profondes"

On vous dit de creuser votre passé, de trouver le traumatisme originel, le "pourquoi" de vos angoisses nocturnes (facteurs génétiques, apnée du sommeil, ruminations).

Si le passé peut éclairer, s'y noyer sans

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