Vous avez l'impression d'être sur un manège qui ne s'arrête jamais, une spirale d'angoisse qui ne cesse de s'accélérer. On vous a dit et répéter qu'il fallait respirer, qu'il fallait rationaliser.
Vous avez essayé. Vous avez répété inlassablement que « l'avion est le moyen de transport le plus sûr ». Vous avez pris des cours, lu des livres, écouté des podcasts. Rien n'a fonctionné. Pourquoi ?
Parce que vous avez toujours combattu votre peur, sans jamais vous demander si elle était réellement votre ennemie. Vous êtes bloqué.e dans une histoire qui vous enferme, et vous êtes le/la seul.e à pouvoir en changer la fin.
Les 3 erreurs fatales qui nourrissent votre peur
Si votre peur est encore là, c'est que quelque chose dans votre approche a échoué.
Vous avez probablement mis en place des stratégies qui, au lieu de résoudre le problème, l'ont renforcé. Voici les trois erreurs les plus courantes et les plus dommageables que j'ai eu - souvent - l'occasion d'observer chez mes patients.
L'erreur stratégique de la rationalisation
L'argument qui ne vole pas. On vous a rabâché que la phobie est irrationnelle et qu'il faut la traiter par des faits. « L'avion est statistiquement le plus sûr moyen de transport au monde ».
Cet argument est une béquille rationnelle, une fausse solution qui ne fonctionne jamais. Et pour cause : votre peur n'est pas un problème de logique, mais un problème de ressenti.
Votre cerveau reptilien, celui qui gère vos instincts de survie, ne s'intéresse pas aux statistiques. Il perçoit une menace et déclenche une alerte. Répéter inlassablement des faits est aussi efficace que d'expliquer à une vague qu'elle n'a pas le droit de déferler.
Vous pouvez le faire, mais elle ne vous écoutera pas. Pire, en essayant de vous convaincre avec des faits, vous confirmez que votre peur est une chose à combattre, et vous renforcez le cercle vicieux.
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