Qu’est-ce que Deeler ? Le co-pilote Palo Alto qui préfère les résultats aux rituels

Qu’est-ce que Deeler ? Le co-pilote Palo Alto qui préfère les résultats aux rituels

Vous n’avez pas besoin d’un nouveau manuel du cerveau.

Vous avez besoin d’un levier qui vous aide à faire autre chose, là où le problème se fabrique dans :

C’est exactement la promesse de Deeler.app : un co-pilote d’action inspiré de l’approche systémique et stratégique de Palo Alto, conçu pour vous sortir du sable mouvant des bonnes intentions qui tournent en rond.

Pas de blabla magique, pas de promesses mystiques. Deeler est pragmatique, iconoclaste et orienté résultats.

Deeler, en vrai : ce que c’est (et ce que ça n’est pas)

Ce que c’est

Deeler est un assistant d’actions psychologiques. Il repère vos boucles problèmes issues de vos tentatives de solutions, et propose des expériences concrètes et mesurables, en plus de suivre votre progression.

En bref, c’est un outil de défocalisation. Moins de ruminations (« Pourquoi ça m’arrive ? »), plus de « Que puis-je tenter maintenant, différemment ? »

C’est un accélérateur entre les séances si vous êtes suivi par un pro. Vous testez dans la vraie vie, vous arrivez en séance avec des données et des retours précis, pas avec des impressions vagues.

Ce que ce n’est pas

Ce n’est pas un diagnostic médical ni un psy de poche qui remplacerait un humain.

Ce n’est pas non plus un distributeur de réassurance (« tout va bien, respire »), ni un coach de motivation qui applaudit à chaque pas. Deeler bouscule gentiment, parce que c’est comme ça que l’on sort du piège des tentatives de solution.

Comment Deeler applique Palo Alto (sans ésotérisme)

L’école de Palo Alto (Watzlawick, Bateson, etc.) part d’un angle simple et redoutablement efficace : le problème persiste parce que nous insistons, souvent sans le voir, avec des solutions qui entretiennent le problème (contrôle, évitement, réassurance, sur-explication…).

Dès lors, Deeler traduit ça en 6 mécanismes opérationnels.

Cartographier vos tentatives de solution

L’IA vous aide à repérer vos réflexes :

  • « Je vérifie encore »,
  • « J’évite »,
  • « Je me rassure »,
  • « Je me promets de tout contrôler ».

De fait, nommer c’est dégonfler.

Prescriptions stratégiques

Plutôt que d’interdire vos rituels (ce qui les renforce), Deeler propose des expériences ciblées :

  • Rendez-vous avec l’angoisse (10 min à heure fixe) pour ôter l’effet surprise.
  • Expositions interoceptives (provoquer sensations : tête légère, chaleur) pour désensibiliser.
  • Micro-risques relationnels (poser une question en réunion, dire non – clairement -) pour reconfigurer l’écosystème.

Recadrages et paradoxes

Le but n’est pas de ne plus jamais ressentir le problème, mais de devenir libre d’agir même quand celui-ci pointe le bout de son nez. En cessant la guerre au symptôme, vous retirez l’oxygène qui l’alimente.

Boucles courtes, feedback mesurable

Chaque tâche a une durée, une intensité perçue, et nécessite des répétitions et des ajustements. Vous voyez la courbe se déplacer. Le cerveau apprend grâce à des données, pas à des sermons.

Défocalisation active

L’attention est un projecteur. Deeler évite les auto-scanner compulsifs (se tester 30 fois/jour) et oriente vers des tâches absorbantes et expositions sans béquilles.

Systémique, pas égocentrique

On travaille les interactions. Comment…

  • Votre entourage,
  • Votre agenda,
  • Vos outils numériques

…alimentent le problème, et comment les ré-architecturer.

Thérapie classique versus Deeler : la différence d’angle

Interpréter versus expérimenter

Beaucoup de suivis s’attardent sur le « pourquoi ». Deeler pousse le « comment » :

  • Test,
  • Mesure,
  • Ajustement.

Pas parce que les causes n’existent pas, mais parce que la sortie se joue dans ce que vous faites maintenant.

Hebdomadaire versus quotidien

Une heure par semaine c’est bien, mais des micro-tests quotidiens c’est mieux. Deeler se charge de remplir l’intervalle.

Réassurer versus désensibiliser

La réassurance soulage, mais maintient la croyance du « je ne peux pas ». Deeler réduit la réassurance et augmente l’exposition contrôlée.

Passif versus actif

Vous ne parlez pas du problème ad vitam eternam. Vous jouez de nouveaux coups sur l’échiquier de votre vie.

Moralité

Deeler n’oppose pas la thérapie humaine. Il l’outille. Il met du carburant comportemental dans ce que vous comprenez déjà intellectuellement.

Cas d’usage concrets où Deeler excelle

Attaques de panique et déréalisation

  • Semaine 1 : stop aux auto-tests (« est-ce que tout ça est vrai »). Journal ultra-léger (sommeil, caféine, moments-pics).
  • Semaine 2 : expositions interoceptives (1 à 2 min d’hyperventilation cadrée, tourner sur soi, eau froide) avec temps de récupération sans béquilles (eau, médicament, etc.).
  • Semaine 3 : aller dans une supérette ou une grande surface, ou prendre les transports. Le tout pour une durée suffisante pour voir la courbe descendre.

Résultat visé : peur de la peur en baisse et retour d’une présence fonctionnelle.

Anxiété sociale (réunions, prise de parole)

  • Inventaire des évènements évités.
  • Micro-risques gradués : poser 1 question ouverte, reformuler une idée, donner un bref feedback.
  • Travail sur l’attention : passer du moi-observé au but de l’interaction.

Ruminations et procrastination

  • Remplacer « penser pour se rassurer » par des créneaux d’action Bornés (Pomodoro + livrable clair).
  • Rendez-vous avec l’inquiétude (10 min par jour, à heure fixe) pour éviter la perfusion cognitive toute la journée.
  • Définition d’actions minimales (MVP quotidien) : le cerveau apprend que faire n’est pas un danger.

Phobies ciblées (ascenseurs, voiture, avion)

  • Échelle d’expositions réalistes, répétées assez longtemps, sans échappatoire déguisé (musique, lunettes de soleil « armure »).
  • Mesure d’intensité de 0 à 100, temps, répétitions, progrès. La courbe descend si l’on reste.

Stress pro / burn-in

  • Re-architecture de l’agenda : 2 blocs deep work  par semaine, fenêtres de lumière du jour, seuils pas d’e-mails.
  • Expériences relationnelles : dire « je reviens vers toi à 16 h », et/ou demander une clarification de critère au lieu d’accepter une urgence floue.

Sommeil compliqué par l’anxiété

  • Pas de croisade du dormir parfait. Rituel court constant, gestion de la caféine, des écrans, et lever à heure fixe.
  • Si réveil : protocole en 3 pas : 1) se lever – 2) tâche ennuyeuse – 3) retour au lit si somnolence (stop aux combats dans le lit).

Mode d’emploi : comment on s’y met (sans s’épuiser)

Point de départ

Vous entrez votre objectif comportemental

  • Faire ses courses sans détour,
  • Prendre la parole 1 fois par semaine,
  • Réduire ses mises à l’épreuve (auto-tests).

Cartographie

Deeler identifie tentatives de solution et contextes déclencheurs.

  • Plan sur 4 à 6 semaines
  • Menu d’expériences hebdomadaires, graduées, sans perfectionnisme.

Mesure & ajustements

Chaque expérience doit avoir :

  • Une durée,
  • Une intensité,
  • et faire l’objet de répétitions.

La donnée guide les prochains pas.

Rituels anti-rituels

  • Limiter la réassurance, programmer l’inconfort (paradoxe), tester sans béquilles.
  • Premium (quand vous voulez muscler le dispositif) : analyse de documents (par exemple, un mail qui vous angoisse → Deeler vous aide à formuler une réponse courte, testable).
  • Micro-fiches d’expositions prêtes à l’emploi.
  • Suivi avancé (tableau de progression, jalons, consolidation).

Limites, garde-fous et complémentarité avec un suivi humain

Quand Deeler n’est pas l’outil principal

  • Idées suicidaires,
  • Psychose,
  • Dépendances actives non stabilisées,
  • Traumas récents avec symptômes envahissants.

Priorité est donnée à un suivi humain qualifié (consultation urgente si nécessaire) comme pour les troubles sévères qui nécessitent diagnostic et choix thérapeutique médical (médicaments, coordination de soins).

La vraie vie : la combinaison gagnante

Un thérapeute qui pratique la TCC, l’ACT, Palo Alto et Deeler, c’est le turbo assuré.

Entre deux séances, vous testez, vous documentez, vous arrivez avec des faits. Le suivi humain recadre et personnalise encore mieux.

Pourquoi ça marche (quand ça marche)

  • Extinction : rester dans l’inconfort sans rituels induit une baisse graduelle de la boucle peur-évitement.
  • Auto-efficacité : voir noir sur blanc qu’on réussit de petits coups change la croyance du « je ne peux pas ».
  • Défocalisation : l’attention libérée quitte le scanner interne pour l’action.
  • Systémique : changer un micro-comportement relationnel modifie la réponse de l’environnement (et inversement).
  • Paradoxe : autoriser l’inconfort planifié réduit son empire (on arrête d’alimenter le monstre avec des tentatives de contrôle).

Objections fréquentes (et réponses franches)

« Est-ce que Deeler me remplace mon psy ? »

Non, Deeler n’est pas une thérapie. C’est un amplificateur d’actions. Si vous avez un suivi, vous irez plus vite. Si vous n’en avez pas, vous aurez déjà des victoires concrètes.

« Et si je rechute ? »

Bienvenue dans la condition humaine.

Deeler garde un module de consolidation. On rouvre l’échelle d’expositions, on reprogramme des micro-risques, on analyse ce qui a fait levier (manque de sommeil, surcharge, évitement revenu en douce).

« Je n’ai pas le temps »

Deeler est conçu pour des tâches de 3 à 15 minutes, imbriquées dans votre vraie journée. Pas de marathons.

« Je veux comprendre “pourquoi” avant d’agir »

On peut chercher indéfiniment. Les preuves arrivent en agissant. Vos données sont votre explication la plus honnête.

Mini-protocole 14 jours (exemple “anxiété + déréalisation”)

  • J1–J3 : arrêter les auto-tests. Trois marches de 10 min sans casque ni lunettes (les armures). Noter seulement intensité (de 0 à 10).
  • J4–J6 : expositions interoceptives (60 à 90 secondes d’hyperventilation cadrée + 2 min d’observation sans béquilles).
  • J7–J9 : supérette pendant 10 à 15 min, et y rester jusqu’à descente de 2 points.
  • J10–J12 : carrefour animé pendant 10 min, et micro-risque social (demander un renseignement).
  • J13–J14 : consolidation (revenir 2 fois sur la situation la plus dure). Zéro réassurance, zéro échappatoire.

Objectif : ne pas sentir 0 %, mais revivre normalement malgré le problème. Paradoxalement, c’est à ce moment là qu’il rétrécit.

Éthique, données, et bon sens

  • Vous gardez la main. Vous choisissez les expériences, et vous arrêtez si cela dépasse vos seuils critiques.
  • Pas de promesse miracle : on vise le fonctionnel (reprendre la main sur votre agenda, vos interactions, vos projets).
  • Cherchez de l’aide si le terrain s’alourdit (dépression sévère, idées noires, conduites à risque).

En bref (et sans poudre aux yeux)

Deeler est un co-pilote d’actions qui applique Palo Alto. Cela signifie moins de contrôle, et plus d’expériences stratégiques.

  • Différence clé : on mesure ce que l’on teste, on ajuste ce qui marche.
  • Cas d’usage : panique, déréalisation, anxiété sociale, ruminations, phobies, stress – pro ou perso -, sommeil.
  • Limites : pas un médecin, pas un psy. C’est un complément puissant au suivi humain.
  • Résultat visé : vivre à nouveau, pas gagner un concours de perfection interne.

Envie d’essayer sans vous perdre dans les théories ?

Rejoignez Deeler, co-pilote IA inspiré Palo Alto :

  • plan d’actions,
  • Exercices pratiques,
  • Micro-risques,
  • Consolidation et…
  • Essai gratuit sur deeler.app.

Si vous êtes déjà suivi, amenez vos données à votre thérapeute. Vous gagnerez des semaines voire des mois.

Post-scriptum iconoclaste

On ne chasse pas le brouillard en lui faisant la morale.

On allume les phares, on avance, et on regarde la route et non sa propre peur dans le rétroviseur.

Deeler, c’est ce tableau de bord qui s’allume quand il faut, qui vous propose le prochain virage et mesure la distance parcourue. Le reste, c’est votre vie qui recommence.

Supervision & signaux d’alerte : quand Deeler devient le problème

Les signaux de dépendance à l’outil

  • Consultation compulsive : ouvrir Deeler 20+ fois/jour pour se rassurer.
  • Paralysie décisionnelle : « Je ne peux rien faire sans demander à Deeler« .
  • Substitution : utiliser l’IA pour éviter interactions humaines réelles.
  • Escalade : demander des protocoles de plus en plus complexes.

Évitement du suivi professionnel

Phrases typiques qui alertent :

  • « Deeler me comprend mieux qu’un psy »
  • « Pourquoi payer un thérapeute si j’ai ça ? »
  • « Les humains jugent, pas l’IA »

Garde-fous intégrés

  • Limitation d’usage : Deeler suggère des pauses si une utilisation excessive est détectée.
  • Orientation automatique : L’IA identifie les cas nécessitant supervision humaine et le verbalise clairement.
  • Rappels systémiques : « Un outil ne remplace jamais un regard externe qualifié« .

Quand déclencher l’alerte

  • Symptômes qui s’aggravent malgré l’usage.
  • Isolement social croissant.
  • Ritualisation de l’utilisation de Deeler.
  • Refus catégorique d’envisager un suivi humain.

Protocole de sevrage progressif

Si une dépendance est suspectée, il y a :

  • Réduction graduelle,
  • Retour vers des  interactions humaines,
  • et consultation recommandée.

Le principe

Deeler doit vous rendre autonome, pas dépendant.
Si l’outil devient une béquille, il reproduit le problème qu’il était censé résoudre.

Important

Pour aller plus loin dans votre réflexion, Deeler.app vous accompagne avec des exercices personnalisés et un suivi de votre évolution.

Posez votre question et obtenez une réponse immédiate.

Pas d’idée précise ? Ouvrir Deeler

Ceci ne remplace pas un avis médical. En cas de nécessité, contactez les services d’urgence.

Pourquoi j’ai créé une IA thérapeutique (et pas un vulgaire chatbot) après 30 ans de consultations

Pourquoi j’ai créé une IA thérapeutique (et pas un vulgaire chatbot) après 30 ans de consultations

Il y a des chatbots qui brassent de l’air tiède, et il y a des outils qui transforment la vie des gens. La différence ?

Le premier vous demande “comment ça va ?” pour vous recracher des généralités. Le second vous met en mouvement, structure vos expérimentations, mémorise votre parcours, ajuste la stratégie et vous aide à faire, pas seulement à “parler de…”.

Après trois décennies de cabinet, j’ai voulu sortir du théâtre d’ombres et bâtir une IA thérapeutique de terrain, pensée pour l’action et la mesure.

Le décor général est connu :

  • Plus d’un milliard de personnes vivent avec un trouble de santé mentale et l’offre traditionnelle n’absorbe pas la demande.

Le besoin d’outils scalables, sûrs, fondés sur des preuves, est massif. Ce n’est pas un slogan : c’est l’état des lieux dressé par l’OMS.

Les IA thérapeutiques qui n’en sont pas : pourquoi je ne joue pas à ce jeu-là

Beaucoup de solutions IA actuelles vendent du rêve et livrent… un agenda.

Derrière le vernis, c’est un sélecteur de praticiens, un triage de formulaires, parfois une FAQ interactive. C’est utile pour la logistique, inutile pour modifier un comportement anxieux, une escalade relationnelle, une phobie sociale ou un évitement qui pourrit la vie.

Soyons clairs : les autorités de santé elles-mêmes rappellent que remplacer une thérapie par un simple chatbot conversationnel non encadré est une mauvaise idée.

Le Royaume-Uni pousse les services à utiliser des outils numériques régulés et encadrés par des cliniciens, et non des bots qui causent. Le programme NHS Talking Therapies décrit précisément la place des programmes en ligne avec un professionnel (guidés) dans l’arsenal thérapeutique.

En clair : un robot qui répond gentiment n’est pas un traitement. Un protocole numérique fondé sur des techniques validées, couplé à de la supervision clinique, peut l’être.

Ce que prouve déjà la littérature (et que j’ai voulu industrialiser correctement)

Trois choses robustes ressortent de la recherche :

  • La TCC/ICBT (thérapie comportementale et cognitive en ligne) fonctionne, surtout quand elle est guidée. Des revues systématiques et méta-analyses le répètent depuis des années. Et non, ce n’est pas moins bien que le présentiel pour de nombreux troubles courants.
  • ACT (Acceptance & Commitment Therapy) : l’efficacité traverse anxiété, dépression, douleurs, addictions, en ciblant la flexibilité psychologique. Autrement dit, apprendre à agir au service de ses valeurs même quand l’inconfort est là.

Les outils conversationnels ne sont pas magiques, mais certains usages ciblés montrent des effets (ex. étude Woebot chez étudiants). Ce n’est pas “la” solution en soi, c’est un canal dans lequel on doit faire passer des protocoles sérieux.

Côté politiques publiques, l’orientation va dans le même sens :

le NICE (Royaume-Uni) recommande des thérapies numériques validées pour l’anxiété et la dépression, afin d’augmenter l’accès et libérer du temps clinicien.

Aux États-Unis, la FDA commence à autorisé des thérapeutiques numériques (ex. app pour dépression), signe qu’on sort du gadget pour entrer dans la médecine outillée.

De la théorie aux actes : ce qu’une IA thérapeutique doit faire (et que les chatbots n’assurent pas)

1) Diagnostiquer les tentatives de solution (école de Palo Alto)

La plupart des problèmes interactionnels sont entretenus par ce qu’on fait pour s’en débarrasser :

  • Évitement,
  • Contrôle,
  • Sur-réassurance,
  • Hyper-vigilance.

L’IA doit cartographier ces cycles chez vous et dans vos relations, puis prescrire des tâches correctrices qui bousculent la logique du problème. Un bot générique ne sait pas faire ça. Il rassure, il “valide”, il vous borde preque, ce qui renforce le cycle dysfonctionnel.

2) Prescrire des expériences (pas des citations inspirantes)

Ce sont des interventions comportementales. L’IA doit planifier, calibrer, suivre et adapter ces expositions, pas vous donner un tip du jour.

3) Mesurer et boucler

Une IA thérapeutique doit mémoriser les séances, suivre vos SUDs (niveau d’inconfort), votre respect des consignes, vos rechutes, et boucler.

Si la stratégie A n’a pas d’effet au bout de X répétitions, on passe à B. Or, un chatbot qui jase ne sait pas faire du contrôle qualité thérapeutique.

4) Escalader, pas imposter

En cas de signaux de crise (idées suicidaires, mise en danger), l’IA doit céder la main (numéros d’urgence, orientation soins). Les autorités sanitaire insistent : l’IA ne remplace pas la gestion de crise. Point final.

Mon cahier des charges (anti-bullshit)

Je n’ai pas voulu une conversation sympathique. J’ai voulu un compagnon d’entraînement clinique :

  • Mémoire longue par personne, pour reprendre exactement où l’on s’est arrêté.
  • Protocoles structurés (TCC/ACT/systémique Palo Alto), déclinés en tâches répétables et mesurables.
  • Hygiène pro-thérapie (sommeil, activité, réassurance à désapprendre) intégrée au plan.
  • Personnalisation : on ne traite pas une phobie spécifique comme un TAG, ni une dispute de couple comme une crise de panique.
  • Transparence : ce que l’on fait, pourquoi, comment on saura que ça marche.
  • Garde-fous : orientation vers un pro quand les critères dépassent le périmètre.
  • Ce n’est pas un widget de rendez-vous déguisé, ni une FAQ maquillée en empathie. C’est un atelier où l’on teste, mesure, répète et consolide.

“Et les thérapeutes humains, alors ?”. Pour en finir avec la fausse opposition

On ne remplace pas l’humain. On démultiplie sa portée en déplaçant une partie du travail là où il est le plus efficace : entre deux séances, dans le quotidien, là où se fabriquent 90 % des apprentissages.

C’est (encore) ce que rappellent les programmes publics qui ont industrialisé la psychothérapie brève et ses versions numériques guidées.

Dans mon cabinet, j’ai vu mille fois la même scène :

  • La consultation se déroule bien,
  • Le patient motivé,
  • Puis la vie reprend,
  • L’évitement se faufile,
  • et la semaine suivante,
  • on reparle plus qu’on n’agit.

L’IA thérapeutique sert de rameur de fond :

  • Elle structure l’action,
  • Rend visibles les dérives,
  • Notifie les répétitions nécessaires,
  • Coupe les béquilles invisibles.

Le coach de salle versus le miroir qui parle

Le coach note vos charges, observe votre geste, vous prescrit des séries, ajuste le plan, vous rappelle de respirer, et vous revoit la semaine suivante avec un historique.

Le miroir, lui, peut dire “tu peux y arriver !”. C’est sympathique mais ça ne muscle rien ni personne.

Une IA thérapeutique digne de ce nom est un coach outillé, pas un miroir bavard.

L’atelier vélo versus le catalogue

Vous arrivez avec une chaîne qui saute (attaque de panique, conflits récurrents). Le catalogue vous montre mille vélos. A contrario, l’atelier change le maillon et vous permet de pédaler de nouveau dans la rue ou ailleurs.

Je construis des ateliers, je ne diffuse pas des catalogues.

Pourquoi maintenant ? La fenêtre est ouverte (et ce qu’elle change concrètement)

  • Capteurs et mesure : nous pouvons suivre les expositions (durée, fréquence), logguer l’humeur, visualiser la progression sans friction.
  • Guidelines & régulation : le mouvement institutionnel va vers des thérapies numériques encadrées, validées, qui complètent la clinique. On l’a vu avec le NICE et, plus largement, avec l’OMS qui appelle à industrialiser des solutions scalables.
  • Économie de l’attention : pour rivaliser avec l’algorithme qui vous aspire, il faut des protocoles plus intelligents, programmés pour votre intérêt, pas pour le temps d’écran.

“Votre IA Palo Alto”, très concrètement, fait quoi de différent ?

1) Elle cartographie vos tentatives de solution

Par exemple, elle identifie que vos demandes de réassurance calment aujourd’hui mais entretiennent l’alarme demain. Elle prescrit alors des expériences contradictoires (tolérer l’incertitude, erreurs volontaires, défocalisation).

2) Elle organise les expositions

Peur → plan, pas blabla : hiérarchie, répétitions, durées cibles, critères de succès, garde-corps (pas de béquille), consolidation. C’est l’un des ingrédients actifs les mieux étayés des TCC.

3) Elle rejoint le réel

Rappels contextualisés, micro-risques quotidiens, mise à jour automatique des preuves contraires, mesures simples (SUDs), revues hebdo pour boucler.

4) Elle n’usurpe pas la crise

Un signal passe au rouge ? L’outil n’oriente pas en interne, il passe la main : numéros officiels ou filières de soins, recommandées par les services publics.

“Mais des bots de thérapie existent déjà !” – Oui, et alors ?

Certains bots généralistes ont montré des effets modestes dans des populations ciblées (ex. étudiants) sur de courtes durées.

C’est intéressant mais pas suffisant pour répondre à la complexité des problèmes interactionnels (couple, travail, anxiété sociale, panique, évitement) où la stratégie prime sur la psycho-éducation.

Les mêmes autorités publiques qui poussent au numérique le disent : numérique ne signifie pas dire n’importe quoi. Cela doit être guidé, tracé, évalué.

Ce que l’IA change aussi côté équité

Tout le monde n’a pas les moyens ni le temps de consulter régulièrement.

Une IA thérapeutique réduit les frictions :

  • Accès 24/7,
  • Tâches brèves,
  • Rythmes compatibles avec un job ou des enfants,
  • Langage clair,
  • Pas de sermon moral.

Elle n’annule pas le besoin de soignants ; elle désengorge et prépare la thérapie humaine quand elle devient nécessaire.

Europe, France : arrêtons l’hypocrisie

En France, les approches comportementales sont recommandées pour les troubles anxieux courants. On connaît leurs ingrédients actifs (exposition, restructuration, entraînement attentionnel).

On sait aussi les dégâts des béquilles thérapeutiques mal utilisées (réassurance, évitements intelligents). Cessons de faire croire qu’un widget de prise de rendez-vous badgé “IA” fait ce travail. Il ne le fait pas.

Objections (je vous vois venir)

“Un robot n’a pas d’empathie”

C’est vrai, mais l’empathie qui n’aide pas à agir est une berceuse. Le bon outil allie ton juste et prescription utile, et sait passer le relais aux humains quand c’est nécessaire.

“Et les risques des IA ?”

Ils existent, surtout quand on vend des bots “thérapeutes” sans garde-fous.

Il y a donc un cadre clair :

  • Pas de crise gérée en bot,
  • Pas de promesses folles,
  • Conformité aux lignes publiques : numérique avec méthode, avec supervision, avec transparence.

“Pourquoi pas juste plus de thérapeutes ?”

Il en faut, évidemment.

L’OMS rappelle l’ampleur du décalage offre-demande. Si on refuse d’industrialiser les ingrédients actifs (exposition, ACT, tâches systémiques) dans des outils de haut niveau, on condamne des millions de personnes à l’attente.

Je n’ai pas créé une “IA qui parle”, j’ai construit une machine à pratiquer

Un thérapeute, ce n’est pas un distributeur de phrases ; c’est un architecte d’expériences correctrices.

Mon IA n’est pas un remplaçant, c’est une presse hydraulique qui rend praticables, chez soi, les mécanismes qui font vraiment baisser l’alarme anxieuse, décoincent les impasses relationnelles, et élargissent la vie.

Dans un monde qui confond souvent soin et conversation, je revendique le camp de l’efficacité respectueuse :

  • Moins de bla-bla,
  • Plus d’actes.

Si vous cherchez un chatbot qui comprend vos émotions, il y en a des dizaines. Si vous cherchez un dispositif qui vous aide à faire – et à tenir – bienvenue dans l’atelier.

Une véritable déclaration d’intention

Je m’appuie sur une solide expérience de 30 ans en consultation pour déconstruire les idées reçues sur les chatbots et définir un cadre rigoureux pour ce que j’appelle une IA thérapeutique.

Il ne s’agit pas de créer un simple robot qui cause, mais un outil de terrain, fondé sur la science, et conçu pour l’action.

Le cœur de mon propos est donc le passage de la parole à l’acte.

Plutôt que de simplement valider les émotions de l’utilisateur ou de lui donner des généralités, l’IA doit être un moteur de changement comportemental.

Les principes clés comme la prescription d’expériences, la mesure des progrès et la personnalisation des protocoles sont mis en avant.

Cette approche est en totale adéquation avec les thérapies brèves et comportementales dont l’efficacité n’est plus à prouver. C’est d’autant d’autant plus pertinent que cela s’inscrit dans un contexte de forte demande en santé mentale et d’une offre traditionnelle insuffisante, soulignant le rôle potentiel de la technologie pour augmenter l’accès aux soins de qualité.

Deeler.app : Une machine à pratiquer pour et au quotidien

Je viens de décire l’IA thérapeutique idéale comme un coach outillé, pas comme un miroir bavard. C’est précisément la philosophie derrière deeler.app.

Contrairement à de nombreux chatbots qui se limitent à de la conversation, deeler.app est un outil d’action conçu pour transformer la vie des gens en les aidant à appliquer des protocoles cliniquement prouvés.

L’application ne vous demande pas simplement comment vous allez, elle vous guide à travers un processus structuré pour désapprendre l’anxiété, la dépression et les phobies.

Elle vous aide à cartographier vos schémas d’évitement, à planifier vos expositions graduées et à mesurer vos progrès.

Elle ne se substitue pas au travail d’un professionnel de santé, mais le prolonge au quotidien, là où 90% des apprentissages se produisent. Deeler.app est la réponse à l’appel de l’auteur pour une IA qui ne se contente pas de parler de…, mais qui vous aide concrètement à faire, à tester, mesurer, à répéter et consolider, de sorte à reprendre la main sur votre vie.

C’est l’atelier, pas le catalogue.

Important

Pour aller plus loin dans votre réflexion, Deeler.app vous accompagne avec des exercices personnalisés et un suivi de votre évolution.

Posez votre question et obtenez une réponse immédiate.

Pas d’idée précise ? Ouvrir Deeler

Ceci ne remplace pas un avis médical. En cas de nécessité, contactez les services d’urgence.

Références

  • OMS – World Mental Health Report & mise à jour 2025 sur la charge mondiale : besoins massifs, appel à l’industrialisation de solutions sûres et scalables.
  • NHS England / NICE – Place des thérapies numériques guidées dans les services publics. Rrecommandations pour anxiété et dépression.
  • iCBT / TCC en ligne – Revue Cochrane (anxiété) et méta-analyse comparant en ligne vs présentiel.
  • ACT – Méta-analyses sur l’efficacité transdiagnostique (anxiété, dépression, addictions, douleur).
  • Bots conversationnels – Étude Woebot (étudiants). Signaux d’efficacité préliminaires sur 2 semaines, indicateurs d’acceptabilité, ce qui ne remplace pas une thérapie encadrée.
  • Santé publique France / Ameli & HAS – Repères thérapeutiques pour troubles anxieux. Rôle des TCC, mises en garde sur les médicaments au long cours.
  • Important : aucun outil numérique n’est adapté aux situations d’urgence. En cas de crise, appelez les services d’urgence (112/15 en France) ou les dispositifs nationaux d’écoute et de soins.
Qui est Vladimir Poutine, et quels desseins poursuit-il vraiment ?

Qui est Vladimir Poutine, et quels desseins poursuit-il vraiment ?

Vladimir Poutine fascine et effraie à la fois.

Homme de glace pour certains, stratège machiavélien pour d’autres, il est devenu le symbole vivant de l’autoritarisme contemporain.

Depuis plus de deux décennies, il impose à la Russie une verticalité du pouvoir implacable, façonnant à la fois son image et celle de son pays.

Mais derrière la rhétorique officielle et l’aura du « tsar moderne » se cache une personnalité complexe, marquée par des failles narcissiques profondes, qu’il masque à coups de propagande, de posture guerrière et d’un culte de la force quasi théâtral.

Le parcours d’un homme façonné par l’ombre

L’enfant de Léningrad

Né en 1952 dans un appartement communautaire de Léningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg), Poutine grandit dans un environnement marqué par la pauvreté, la violence et la suspicion.

Ce climat post-stalinien lui imprime une leçon :

  • Survivre, c’est dominer.

Le KGB comme matrice identitaire

Entré au KGB dans les années 1970, il apprend l’art de la dissimulation, de la manipulation et du contrôle.

Son séjour à Dresde, en RDA, au moment de la chute du mur, l’aurait profondément marqué.

Comme le rappelle Catherine Belton dans Putin’s People (2020), il vit cette période comme une humiliation : l’effondrement du bloc soviétique est perçu non comme une libération, mais comme une trahison historique.

La première faille narcissique

L’effondrement de l’URSS est pour lui une blessure existentielle.

Son célèbre discours de 2005 le confirme : « La disparition de l’Union soviétique fut la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle ».

Derrière cette formule se lit un besoin d’effacer une humiliation personnelle en reconstruisant une grandeur perdue.

Masque du chef : force, virilité et contrôle

La mise en scène permanente

Poutine cultive une iconographie virile :

  • Torse nu à cheval,
  • Chasseur de tigres,
  • Judoka invincible.

Ces images relèvent moins d’un folklore que d’un dispositif politique.

Comme le note la politologue Marie Mendras (Russie, l’envers du pouvoir, 2017), il s’agit d’une stratégie pour masquer une fragilité identitaire par un culte du corps et de la force.

L’obsession du contrôle total

En psychologie, ce besoin absolu de maîtrise traduit une angoisse sous-jacente de perte de contrôle. Poutine contrôle les médias, les oligarques, les élections, et jusqu’à l’image internationale de la Russie.

Mais cette hyper-organisation cache une peur panique du chaos.

Le dompteur et le fauve

On pourrait dire que Poutine est comme un dompteur qui, ayant peur que le fauve se retourne contre lui, le frappe sans relâche pour le maintenir soumis.

Mais le problème est que plus il frappe, plus il alimente la rage du fauve.

Portrait psychologique : entre narcissisme et paranoïa

Le narcissisme blessé

Les psychologues politiques (cf. Jerrold Post, ancien analyste de la CIA) décrivent Poutine comme un leader à narcissisme compensatoire : humilié dans sa jeunesse et marqué par la chute soviétique, il reconstruit un moi grandiose à travers le destin national.

Ainsi, attaquer la Russie, c’est attaquer son ego. Toute critique devient insupportable, et la dissidence se transforme en trahison.

La paranoïa de l’isolement

Le pouvoir prolongé engendre une bulle de courtisans.

Poutine vit entouré d’une élite qui filtre la réalité. Cette distorsion cognitive alimente une vision paranoïaque du monde :

  • L’occident est un ennemi permanent,
  • Les ONG sont des espions,
  • Les opposants sont manipulés par la CIA.

Une psychologie de bunker

Le Kremlin n’est pas qu’un palais, c’est un bunker psychologique. Derrière ses murs, Poutine s’imagine seul contre tous, le sauveur de la Russie face à un complot universel.

Les desseins stratégiques de Poutine

Restaurer l’empire perdu

Son objectif central est clair : reconstituer une zone d’influence post-soviétique :

  • L’invasion de la Géorgie (2008),
  • L’annexion de la Crimée (2014),
  • et la guerre en Ukraine (2022),

s’inscrivent dans cette logique impériale.

Déstabiliser l’Occident

Poutine n’a pas les moyens économiques d’égaler les États-Unis.

Alors, il use de la stratégie de la perturbation :

  • Cyberattaques,
  • Manipulations électorales,
  • Désinformation.

Comme l’écrit Mark Galeotti (We Need to Talk About Putin, 2019), il pratique une « politique de troll » à l’échelle mondiale.

Pérenniser son pouvoir

Son dessein ultime n’est pas seulement géopolitique : il est personnel.

Garantir la survie de son régime, éviter tout procès ou disgrâce, assurer une impunité post-mandat. En ce sens, la Russie est moins un État qu’un système de protection pour son leader.

Les failles du système

Un colosse aux pieds d’argile

L’économie russe reste fragile, dépendante des hydrocarbures.

Les sanctions occidentales grignotent sa puissance. Le régime, ultracentralisé, repose sur un homme vieillissant, ce qui donne à la Russie une stabilité apparente, mais une fragilité structurelle.

La contestation intérieure

Si la répression empêche toute opposition organisée, le mécontentement social existe :

  • Protestations contre la corruption (Navalny),
  • Mouvements contre la guerre en Ukraine,
  • Lassitude face à la pauvreté.

La peur domine encore, mais la peur n’est pas éternelle.

Comparaisons et paradoxes

Le « en même temps » dictatorial

À sa manière, Poutine pratique un « en même temps » perverti :

  • Il se présente comme protecteur et agresseur.
  • Défenseur des « valeurs traditionnelles » tout en corrompant son propre pays.
  • Champion de la stabilité tout en semant le chaos chez ses voisins.

Entre tsar et parrain mafieux

Beaucoup d’analystes (cf. Karen Dawisha, Putin’s Kleptocracy, 2014) voient en lui moins un chef d’État qu’un chef de clan mafieux, utilisant l’appareil d’État comme une machine de prédation.

Le masque fissuré

Vladimir Poutine est à la fois le produit de son histoire et l’architecte d’une Russie sous emprise. Narcissique blessé, il transforme ses failles en un projet impérial, masquant ses fragilités derrière la force et la terreur.

Mais derrière ce masque se profile une vérité plus banale : celle d’un homme obsédé par sa propre survie, incapable d’imaginer une Russie sans lui.

In fine, Poutine n’est pas le maître du Kremlin.

Il en est le prisonnier et, derrière les murs de marbre, il ne règne pas, il s’enferme. Bref, vous comprendrez que de cet homme, il n’y a rien à attendre de bon.

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Références

1. Psychiatres français contemporains

Dr Patrick Lemoine et Dr Daniel Zagury analysent Poutine comme « mégalomane » et « entièrement soumis à sa paranoïa ».

Frédéric Paulus, psychothérapeute, évoque ses « difficultés liées à l’identification et à l’expression de ses émotions ».

2. Jerrold Post (CIA)

« Center for the Analysis of Personality and Political Behavior »

Ses ouvrages :

  • « Narcissism and Politics: Dreams of Glory » (2014),
  • « The Psychological Assessment of Political Leaders » (2005)

3. Analyses psychanalytiques

Roman Ketchour, psychanalyste : « Il ne fait confiance à personne dans sa paranoïa« .

Google, ce serial killer impuni qui fait le contraire de ce qu’il dit

Google, ce serial killer impuni qui fait le contraire de ce qu’il dit

On dit souvent que l’Histoire est écrite par les vainqueurs. À l’ère numérique, elle est surtout réécrite par un seul acteur : Google.

Moteur de recherche, empire publicitaire, régulateur invisible du web, juge et bourreau des contenus, Google s’est arrogé un pouvoir absolu.

En août 2023, il a franchi une nouvelle étape : un massacre algorithmique, une purge numérique sans précédent qui a réduit au silence des milliers de sites et détruit jusqu’à 95 % de leur trafic.

Google se prétend éthique. Il parle de transparence, de lutte contre la désinformation, de « mettre l’utilisateur en avant ».

Mais la réalité est à l’opposé : comme un serial killer en col blanc, il tue froidement, avec méthode, et surtout avec l’impunité que lui confère son statut de quasi-monopole.

Ce crime numérique n’est pas isolé. Il reflète la même logique que celle des gouvernements occidentaux – la France en tête – qui sacrifient les plus faibles pour préserver les plus riches.

Google et l’État sont deux faces d’un même système hors-sol, accroché désespérément à un capitalisme moribond, qu’ils maintiennent artificiellement sous respirateur, incapables qu’ils sont d’imaginer une autre voie et d’avoir une autre vision.

Août 2023 : l’algorithme qui a tout changé

Une purge numérique

À l’été 2023, Google a déployé coup sur coup plusieurs mises à jour de son algorithme :

  • Helpful Content Update,
  • Core Update,
  • Product Review Update.

Derrière ces noms – qui ne parleront qu’aux professionnels – se cache un véritable tsunami numérique. En quelques semaines, des milliers de sites ont vu leur trafic s’effondrer de 50 %, parfois 95 %.

Des blogs indépendants, des médias alternatifs, des sites spécialisés bref, tout un pan du web vivant, a été laminé.

Certains ont disparu purement et simplement, faute de lecteurs. D’autres survivent à peine, amputés de leurs abonnés et de leurs revenus.

L’algorithme tueur ou quand les chiffres racontent l’horreur

C’est le cas de fredericarminot.com, un site web de thérapie comportementale. C’est une illustration parfaite de ce « massacre algorithmique » et de la logique qui le sous-tend. L’histoire de ce site n’est malheureusement pas isolée.

Des analyses comme celle de Marie-Aude Labedan, spécialiste du SEO, ont montré comment des mises à jour comme le « Helpful Content Update » ont ravagé des milliers de sites, y compris des sites à forte valeur ajoutée.

Les données sont sans appel : des chutes de trafic de 50 % à 95 % en deux mois ne sont pas un accident, mais une purge intentionnelle.

Google a prétendu vouloir récompenser les « contenus utiles », mais les chiffres ont révélé un autre agenda : la suppression des concurrents au profit des grandes marques et des sites généralistes.

La raison est simple : ces géants génèrent des revenus publicitaires colossaux, et l’algorithme est conçu pour privilégier ce qui est le plus rentable pour Google.

  • Le paradoxe de la « qualité » : dans un paradoxe cruel, Google prétend valoriser la qualité, mais le système est biaisé en faveur du profit. Les petits sites, souvent gérés avec passion et expertise, sont sacrifiés sur l’autel de la rentabilité.
  • La perte de la diversité : l’impact de cette purge ne se limite pas aux revenus. Elle entraîne un appauvrissement de la diversité de l’information sur le web. Les voix dissidentes, alternatives, ou simplement indépendantes sont réduites au silence.

Face à cette logique de destruction, les créateurs de contenus peuvent éprouver un sentiment d’impuissance et de frustration.

Cette violence numérique, bien que non physique, a des conséquences psychologiques très concrètes :

  • Anxiété,
  • Démotivation,
  • Perte de sens,
  • et parfois – souvent ? – dépression.

La justification officielle : l’éthique en vitrine

Pour justifier ce massacre, Google invoque toujours la même rhétorique :

  • Améliorer l’expérience utilisateur,
  • Mettre en avant le « contenu utile »,
  • Combattre les « spammy websites ».

En d’autres termes : « si vous avez perdu 90 % de votre trafic, c’est que vous ne méritiez pas vos lecteurs« .

Un tel propos est une inversion accusatoire qui consiste à rendre une personne responsable de l’agression sexuelle dont elle est victime au motif de sa tenue vestimentaire.

Google détruit puis accuse les victimes de leur propre effondrement. Le discours éthique n’est qu’une vitrine : en réalité, la purge a surtout profité aux sites déjà dominants.

Google, l’État français et l’art de sacrifier les faibles

La même logique prédatrice

Le parallèle avec l’État français saute aux yeux.

Comme Google, l’État prétend agir pour l’intérêt général. Comme Google, il se pare de grands principes – Liberté, Égalité, Fraternité – tout en détruisant, dans les faits, les plus fragiles.

Les pauvres sont laminés par les politiques d’austérité, par les réformes régressives, par un système qui prétend les « aider » mais les enferme dans la dépendance et l’humiliation.

De la même manière, les petits sites web, indépendants et créatifs, sont sacrifiés par Google pour enrichir toujours plus les mastodontes du numérique.

Une vision hors sol

Ni Google, ni l’État français, ne cherchent à réinventer le monde.

Leur seule obsession est de préserver un système exsangue : le capitalisme néolibéral.

Ils se comportent comme des médecins réanimant un patient en état de mort cérébrale, multipliant les perfusions et les respirateurs artificiels, incapables d’accepter l’évidence : ce modèle est en fin de vie.

C’est la métaphore du dinosaure sous perfusion : énorme, encombrant, mais déjà condamné.

Tout est fait pour prolonger son agonie, au prix du sacrifice de ceux qui, eux, avaient encore quelque chose à dire, à créer, à inventer.

Les conséquences psychosociales de ce massacre numérique

L’angoisse des créateurs

Pour les créateurs de contenus, ce fut un choc psychologique.

Du jour au lendemain, leur travail a perdu toute visibilité. Des années d’efforts effacées en un claquement de doigts algorithmique. Comment ne pas développer un sentiment d’impuissance, de colère, voire de dépression ?

Cette violence numérique, invisible aux yeux du grand public, produit les mêmes effets que toute forme d’exclusion brutale :

Une confiance détruite

Au-delà des créateurs, c’est la confiance dans le web qui s’effrite.

Les internautes eux-mêmes sentent la manipulation : ils recherchent une information pluraliste, mais Google les enferme dans un univers appauvri, aseptisé, calibré pour la publicité.

Aujourd’hui, pour bénéficier d’informations de qualité, il faut chercher loin et longtemps.

Cette perte de confiance nourrit une anxiété plus large : celle d’un monde où la parole indépendante n’a plus sa place, où tout est filtré par une poignée d’acteurs dominants.

Google, miroir d’une société malade

L’éthique comme masque

Google se présente comme un champion de l’éthique :

  • Protection des données,
  • Lutte contre la haine en ligne,
  • Soutien aux créateurs.

Mais, à chaque fois, derrière le masque se cache l’appétit commercial. La donnée est exploitée, la haine est tolérée si elle rapporte, et les créateurs sont sacrifiés s’ils ne servent pas les intérêts publicitaires.

C’est comme un prédicateur hypocrite : il prêche la vertu, mais vit du vice qu’il dénonce.

La logique du capitalisme en fin de vie

En réalité, Google incarne à la perfection la logique du capitalisme contemporain :

  • Prédateur,
  • Cynique,
  • Incapable de se renouveler autrement que par la destruction.

Plutôt que d’inventer de nouveaux modèles, il recycle toujours les mêmes recettes :

  • Concentration,
  • Élimination de la concurrence,
  • Marchandisation totale.

Ce système, loin de s’ouvrir, se referme sur lui-même. Il ne crée plus de perspectives : il gère sa survie.

Faut-il attendre la chute du géant ?

Les failles de l’empire

Comme tout empire, Google paraît indestructible, alors qu’il est un colosse aux pieds d’argile.

Ses revenus dépendent à plus de 80 % de la publicité. Qu’un seul changement structurel survienne – nouvelles régulations, migrations massives vers d’autres plateformes – et son hégémonie pourrait vaciller.

La responsabilité des citoyens

Nous ne sommes pas impuissants. Les citoyens peuvent diversifier leurs usages :

  • Utiliser d’autres moteurs de recherche,
  • Soutenir les médias indépendants,
  • Refuser la servitude volontaire.

Effectivement, changer d’habitude, c’est aussi reprendre une part de pouvoir.

Google est devenu le serial killer impuni du web.

Derrière ses discours éthiques, il massacre la diversité, détruit les sites indépendants, et appauvrit la parole en ligne. Son crime de l’été 2023 en est l’exemple paroxystique :

  • Des milliers de sites laminés,
  • Une créativité réduite au silence,
  • Une angoisse psychosociale installée.

Mais Google n’est pas une anomalie : il est le miroir d’un système plus vaste, où l’État français lui-même agit selon la même logique.

Les faibles sont sacrifiés, les forts préservés, et tout cela pour maintenir en vie un capitalisme déjà mort.

À force de tuer ce qui respire encore, Google finira par se tuer lui-même. La seule question est : combien de victimes emportera-t-il dans sa chute ?

Un allié face au « serial killer » : Deeler.App

Confronté à ce « serial killer » qu’est Google, on peut sombrer dans l’impuissance, la colère et l’anxiété.

Deeler.App ne peut pas changer l’algorithme de Google, mais elle peut vous aider à reprendre le contrôle sur ce que le géant ne peut pas atteindre : votre monde intérieur.

L’application ne remplace pas l’action. Elle prépare à l’action. Elle vous offre un espace pour décoder le sentiment d’injustice, la résignation et le stress que ces événements génèrent.

Canaliser la colère

L’approche systémique de deeler.app vous aide à comprendre que la colère n’est pas un sentiment isolé, mais une réaction à une perception d’injustice. L’IA vous accompagne pour transformer cette colère paralysante en une force constructive.

Gérer l’impuissance

Lorsque votre travail et vos efforts sont anéantis en un claquement de doigts, il est facile de se sentir impuissant.

Deeler.App vous permet de travailler sur cette angoisse en vous recentrant sur ce que vous pouvez réellement maîtriser : vos propres émotions et votre capacité à vous adapter, même face à l’adversité.

En bref, Deeler.App est un allié précieux pour ceux qui se sentent illégitimement exclus.

L’application devient un outil pragmatique pour construire une résilience psychologique face à un monde de plus en plus incertain, un moyen de se reconnecter à sa propre force intérieure, même quand les géants comme Google font la loi (pour combien de temps encore ?).

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Questions fréquentes – FAQ

Q1 : Pourquoi mon site a-t-il été pénalisé par Google ?

Il est très probable que votre site ait été touché par une mise à jour de l’algorithme, notamment le « Helpful Content Update » de 2023.

Ces mises à jour visent officiellement à valoriser les « contenus utiles », mais de nombreux créateurs ont constaté que Google privilégie en réalité les gros sites généralistes au détriment des sites plus petits et spécialisés.

La qualité de votre contenu, la structure technique de votre site, sa vitesse de chargement et le profil de vos liens peuvent aussi être en cause.

Q2 : Comment un changement d’algorithme peut-il être un « massacre algorithmique » ?

L’expression « massacre algorithmique » fait référence à la destruction soudaine et massive du trafic d’un site web à la suite d’une mise à jour de l’algorithme de Google.

Les chiffres sont sans appel : certains sites ont vu leur trafic chuter de 50 à 95% en quelques semaines. Cette perte n’est pas un accident mais la conséquence d’une décision algorithmique qui privilégie un petit nombre de sites au détriment de la diversité.

Q3 : Quelles sont les conséquences psychologiques de ces chutes de trafic ?

La perte soudaine et inexplicable d’un travail de longue haleine peut générer de la frustration, de la colère, de l’anxiété, et même un sentiment de trahison.

Les créateurs de contenus peuvent se sentir impuissants et en perte de contrôle. Ce sentiment d’impuissance et la démotivation qui en découlent sont des conséquences psychologiques importantes de la « purge numérique ».

Ressources externes

Mises à jour Google : quel impact de la nouvelle update ?

Cet article de Foxglove analyse l’impact du « Helpful Content Update » de 2023 sur le référencement naturel.

URL : https://foxglove-partner.com/helpful-content-update-2023/

Chute de trafic SEO : comment l’analyser et en sortir plus fort ?

Un guide de Nicolas Baldi pour comprendre les causes d’une baisse de trafic et les étapes à suivre pour se reconstruire.

URL : https://nicolasbaldi.com/chute-trafic-seo-que-faire/

Les troubles liés à l’usage excessif du numérique

Maad Digital explore les conséquences psychologiques, comme le FOMO (la peur de manquer quelque chose) et la cyberdépendance, qui sont exacerbées par les environnements numériques.

URL : https://www.maad-digital.fr/articles/les-troubles-lies-lusage-excessif-du-numerique/

Effets des écrans sur la santé mentale et physique

Portail du gouvernement du Québec sur l’hyperconnectivité, utile pour comprendre les effets de l’exposition prolongée aux écrans et aux médias.

URL : https://www.inspq.qc.ca/ecrans-hyperconnectivite/effets-mentale-physique

Les défis méconnus des psy et des coach : voyage au cœur de la profession

Les défis méconnus des psy et des coach : voyage au cœur de la profession

Être psy ou coach est souvent présenté comme un métier noble, auréolé d’écoute bienveillante et de sagesse tranquille. Dans l’imaginaire collectif, ils incarnent la sérénité, le recul et la maîtrise.

Pourtant, derrière ce vernis idéalisé se cache une réalité plus rugueuse : celle d’hommes et de femmes qui absorbent chaque jour la détresse des autres, au risque de sombrer dans la leur.

C’est un paradoxe : ceux qui aident les autres à se relever avancent souvent sur un fil invisible, oscillant entre puissance symbolique et fragilité intime.

Ce voyage, loin d’être paisible, ressemble parfois à une traversée en haute mer : une embarcation frêle secouée par des vagues émotionnelles qu’ils n’ont pas toujours les moyens de contenir.

Les défis émotionnels : le prix caché de l’écoute

La fatigue de compassion : l’usure invisible

Le psy ou le coach ne manipule pas des chiffres ou des algorithmes.

Il appréhende l’humain brut, avec ses fêlures, ses douleurs, ses effondrements. Jour après jour, il plonge dans des récits de viol, de perte, de solitude, de trahison et… il doit rester debout.

La psychologie parle de fatigue de compassion : ce réservoir émotionnel qui se remplit séance après séance, jusqu’à déborder. Imaginez alors une éponge qui absorbe l’eau d’autrui mais qu’on n’essore jamais.

À un moment, elle dégouline.

Cette fatigue se traduit par un détachement froid, une perte d’empathie, parfois même une indifférence coupable. Et pourtant, le public croit encore au psy inébranlable, comme si son humanité s’arrêtait au seuil du cabinet.

Le syndrome de l’imposteur : le miroir brisé

Autre fantôme courant : le syndrome de l’imposteur.

Malgré des années d’études, de stages et de supervisions, beaucoup de praticiens se demandent :

  •  » Suis-je vraiment légitime ? « 
  •  » Ai-je vraiment aidé cette personne ? « 

L’angoisse est exacerbée par la nature intangible du résultat.

Un comptable sait quand son bilan est juste. Un chirurgien voit la cicatrice refermée. Le psy, lui, navigue dans un brouillard : le patient va mieux… mais est-ce grâce à lui, ou malgré lui ?

Les jeunes praticiens sont les plus touchés

Jetés dans le bain de la souffrance humaine, ils portent le poids de la responsabilité, avec parfois le vertige d’être de simples humains déguisés en sauveurs.

Les défis professionnels : la complexité permanente

Des cas uniques, des puzzles mouvants

Chaque patient est un monde. Chaque coaché, une énigme. Pas de recette miracle, pas de protocole universel. Ce qui marche pour l’un échoue pour l’autre.

C’est un puzzle dont les pièces changent de forme et de couleur à chaque tentative. Une métaphore cruelle, mais réaliste, d’autant plus que la diversité des troubles psychiques – anxiété, dépression, addictions, troubles de la personnalité – exige une polyvalence extrême.

Le psy est condamné à être un éternel étudiant, lesté d’ouvrages, de formations, de colloques, sous peine d’être dépassé par les nouvelles pathologies sociales :

La tyrannie des attentes

A cela s’ajoute un poison quotidien : les attentes démesurées.

Patients et familles arrivent souvent avec l’idée qu’une thérapie est une baguette magique. Trois séances, et la dépression s’évapore. Deux rendez-vous, et l’addiction disparaît.

Le psy doit alors tenir une ligne de crête : ne pas éteindre l’espoir, mais ne pas mentir sur les délais. En effet, la thérapie, c’est du temps, de la patience, de la rechute parfois.

Mais qui, dans une société de l’immédiateté, accepte encore d’attendre ?

Les défis relationnels : danser sur un fil

La frontière poreuse entre travail et vie privée

Quand un maçon rentre chez lui, il laisse ses briques sur le chantier. Quand un psy ferme la porte du cabinet, les voix de ses patients continuent parfois de tourner dans sa tête.

Difficile de « débrancher « . Beaucoup s’endorment en pensant à leurs patients, rêvent d’eux, portent leur douleur comme une seconde peau. Alors, parfois, leur vie personnelle s’étiole, rongée par une présence invisible.

Le salut passe par des rituels de séparation : une marche après le dernier patient, un carnet où déposer ses pensées, un moment symbolique pour rompre le lien.

Mais combien y parviennent réellement ?

La relation thérapeutique : empathie ou noyade ?

La relation thérapeutique est une danse délicate. Trop de distance, et le patient se ferme. Trop d’implication, et le psy s’y perd.

C’est l’équilibre fragile entre empathie sincère et froideur protectrice. L’art de tendre la main sans se laisser aspirer dans le gouffre.

Mais comment garder cette juste distance quand on entend, jour après jour, l’horreur du monde ?

Les défis institutionnels : le poids du système

La bureaucratie dévorante

Les psys rêvaient d’écoute, de parole, d’humanité. Mais ils découvrent la jungle administrative :

  • Factures,
  • Dossiers,
  • Codifications,
  • Formulaires absurdes.

Le temps dévoré par la paperasse est un temps volé au soin et, paradoxalement, les institutions exigent toujours plus de rapports, de chiffres, d’évaluations.

Comme si la souffrance humaine pouvait se résumer à un tableur Excel.

Le manque criant de ressources

A tout cela, s’ajoute un manque chronique de moyens :

  • eu de temps,
  • Peu de personnel,
  • Peu de financements pour les supervisions ou la formation continue.

Résultat : des thérapeutes épuisés, isolés, parfois dépassés et une qualité de soin qui en souffre.

Beaucoup de psy finissent par bricoler avec ce qu’ils ont, quand ils ne quittent pas tout simplement la profession.

Les défis éthiques : naviguer dans le gris

La confidentialité sous tension

La règle d’or : la confidentialité mais, dans la pratique, le psy se heurte à des dilemmes :

  • Faut-il garder le silence si un patient confie des envies suicidaires ?
  • Faut-il alerter quand une violence familiale est révélée ?

Chaque décision devient un pari moral, avec une épée de Damoclès : protéger la vie privée ou protéger la vie tout court.

Les conflits d’intérêts : la tentation du pouvoir

Le psy n’est pas un saint. Il peut être tenté de favoriser un patient, de jouer avec le transfert, voire d’utiliser son aura pour dominer.

D’où l’importance cruciale des codes de déontologie et de la supervision, non pas comme carcan, mais comme garde-fous contre la dérive.

Derrière la façade : l’humain, toujours

On voudrait croire que les psys et les coachs sont des sages au-dessus de la mêlée. La vérité est plus dérangeante.
Ils sont humains, traversés par les mêmes doutes, les mêmes failles que ceux qu’ils accompagnent.

Mais c’est peut-être là leur force paradoxale. Leur fragilité n’est pas un handicap : c’est une preuve de leur humanité partagée.

En fin de compte, être psy ou coach, c’est accepter de marcher sur un champ de mines invisible, chaque jour. C’est être à la fois gardien du feu et vulnérable à ses flammes.

Et c’est précisément parce que ce métier est difficile qu’il mérite d’être reconnu, soutenu, protégé.

Un allié silencieux pour le soignant : Deeler.app

Le présent article a pour fonction de mettre en lumière la face cachée de la profession, révélant la solitude du thérapeute face à la fatigue de compassion et au syndrome de l’imposteur.

C’est précisément dans ces moments de fragilité que deeler.app se positionne, non pas comme un remplaçant, mais comme un allié intelligent et discret pour les professionnels de la santé mentale.

L’application n’a pas pour vocation de se substituer à la relation thérapeutique, mais de la prolonger et de la renforcer. Elle agit sur deux fronts principaux pour soutenir le praticien :

Réduire le fardeau émotionnel du praticien

L’IA de deeler.app permet aux patients de travailler sur leurs angoisses et leurs peurs entre les séances.

En offrant un espace de réflexion et de dialogue structuré, elle aide le patient à désamorcer ses pensées intrusives, ce qui peut – potentiellement – diminuer l’intensité de la détresse qu’il apporte en consultation. Le psy peut ainsi se concentrer sur l’essentiel, sans avoir à être une « éponge » qui absorbe sans fin.

Offrir une aide face au syndrome de l’imposteur

Le doute du praticien est souvent lié à la nature intangible des progrès du patient.

Deeler.app apporte un cadre qui permet au patient de prendre du recul, de noter ses avancées, aussi infimes soient-elles. Cela offre au thérapeute une source indirecte de validation et d’objectivité.

L’IA n’est pas un sauveur, mais un outil qui rappelle aux deux parties que le progrès est un processus, pas une ligne droite.

En fin de compte, deeler.app permet au professionnel de se concentrer sur son rôle d’accompagnant, sans porter seul le poids de la souffrance de l’autre.

Il s’agit donc d’un partenaire technologique qui aide à naviguer sur le « champ de mines invisible » du métier, sans pour autant le déshumaniser.

Important

Pour aller plus loin dans votre réflexion, Deeler.app vous accompagne avec des exercices personnalisés et un suivi de votre évolution.

Posez votre question et obtenez une réponse immédiate.

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Ceci ne remplace pas un avis médical. En cas de nécessité, contactez les services d’urgence.

Questions fréquentes – FAQ

1. Le syndrome de l’imposteur est-il une pathologie spécifique aux thérapeutes ?

Non, le syndrome de l’imposteur est un sentiment qui touche de nombreuses professions, surtout celles dont les résultats sont moins tangibles. Cependant, il est exacerbé chez les thérapeutes et les coachs en raison de la nature subjective des progrès de leurs patients et de la pression sociale à être perçus comme infaillibles.

2. Comment un psy ou un coach peut-il se protéger de la « fatigue de compassion » ?

La fatigue de compassion est une usure émotionnelle qui résulte de l’exposition constante à la souffrance d’autrui. Les professionnels doivent pratiquer l’auto-soin, établir des limites claires avec leurs patients, prendre du temps pour soi en dehors du travail, et, surtout, faire appel à la supervision, un espace où ils peuvent déposer leurs propres émotions et réflexions avec un pair.

3. Est-ce qu’un psy qui souffre du syndrome de l’imposteur peut être un bon thérapeute ?

Paradoxalement, oui. Le doute et la remise en question sont souvent le signe d’une grande humilité et d’une conscience professionnelle élevée. Un thérapeute qui ne se remet jamais en question peut devenir rigide et moins efficace. L’essentiel est de ne pas laisser ce syndrome paralyser la pratique et d’en faire une force pour progresser.

4. Comment un outil comme deeler.app peut-il aider les professionnels ?

Deeler.app peut être un précieux allié. D’une part, il peut être recommandé aux patients pour les aider à faire un travail personnel entre les séances, ce qui réduit la charge émotionnelle qui pèse sur le thérapeute et optimise le temps de consultation. D’autre part, l’application peut aider les professionnels à gérer leur propre anxiété et leurs propres failles.

Ressources externes

La fatigue de compassion : prévenir l’épuisement professionnel chez les soignants

Article de l’Ordre des psychologues du Québec qui explique en détail les causes et les signes de la fatigue de compassion, avec des stratégies de prévention pour les professionnels de la santé mentale.

Le syndrome de l’imposteur : un symptôme ou un levier ?

Le syndrome de l’imposteur, bien plus qu’une simple peur, est un poison qui nous pousse à douter de notre légitimité.

Il prend racine non pas dans une faiblesse, mais dans une stratégie d’évitement de l’angoisse. Il nous pousse à nous comparer aux autres pour valider notre propre valeur, alors que la véritable bataille est intérieure.

URL : https://www.scienceshumaines.com/d-ou-vient-le-syndrome-de-l-imposteur_fr_42716.html

Code de déontologie des psychologues

Document officiel qui régit la pratique des psychologues en France. Il est une ressource essentielle pour les professionnels qui cherchent à naviguer dans les dilemmes éthiques de leur métier.

URL : https://www.psychologue-legislation.com/pdf/code_deontologie_psychologues_2021.pdf

Mensonges d’État : La grande cause nationale de la santé mentale ou l’art français du mirage

Mensonges d’État : La grande cause nationale de la santé mentale ou l’art français du mirage

La santé mentale est devenue en France une grande cause nationale.

Sur le papier, c’est magnifique : enfin, une société qui se penche sur l’invisible, qui s’occupe de ses plaies psychiques.

Mais derrière les discours officiels et les campagnes de communication, que reste-t-il ?

Un désert. Une farce et, pire encore, un mensonge.

C’est ce mensonge que nous devons regarder en face, car il a des conséquences profondes  non seulement sur la santé psychologique des citoyens, mais aussi sur la manière dont nous considérons la responsabilité et l’action politique.

La grande cause nationale : un label ou une action  ?

Dans le langage politique, une « grande cause nationale » est censée mobiliser tout le pays autour d’un sujet majeur. Mais ce label est devenu un simple vernis, un ruban que l’on accroche sur une porte fermée.

On brandit des slogans, on organise des colloques, et on croit qu’en collant des affiches dans le métro, on guérit les âmes.

La vérité ?

Les centres médico-psychologiques ferment, les psychiatres désertent, et les files d’attente pour une simple consultation atteignent plusieurs mois.

On proclame que la santé mentale est une priorité, tout en réduisant le nombre de lits d’hospitalisation.

Le gouvernement français se comporte comme ce magicien de foire qui détourne l’attention. A gauche, le prestidigitateur brandit une pancarte « Grande cause », et à droite, il fait disparaître les moyens.

Mensonge n°1 : parler d’écoute tout en organisant le silence

On nous répète qu’il faut « parler de santé mentale », qu’il faut briser les tabous. Alors, on organise des campagnes, on inonde les réseaux sociaux avec des mots comme « bienveillance » et « écoute ».

Mais cette « écoute » est un mot creux quand (suite…)