Vous croyez souffrir d'un trouble obsessionnel compulsif. Vous pensez que ces pensées qui vous assaillent, ces rituels qui vous étouffent, sont les signes d’un dysfonctionnement cérébral, d'une maladie mentale.

Vous vous battez contre ces obsessions qui vous poussent à vérifier dix fois que la porte est fermée, à vous laver les mains jusqu'à l'irritation, à ranger tout par ordre parfait.

Vous êtes comme Marc, que j'ai rencontré il y a quelques années. Chaque soir, il passait une heure à éteindre et rallumer les interrupteurs dans un ordre précis, persuadé que si un seul n’était pas actionné correctement, sa famille serait en danger.

Un rituel insensé, qu'il savait absurde, mais dont il ne pouvait se défaire. Son combat, c'était de résister, de se raisonner, de se forcer à ne pas recommencer.

C'était un combat perdu d’avance, qui ne faisait qu'amplifier le problème.

Ce qui vous piège

Vous êtes convaincu.e que pour vous en sortir, vous devez lutter contre vos symptômes.

On vous a sûrement dit de résister à la compulsion, d'ignorer la pensée intrusive. C'est l'erreur la plus fondamentale :

  • L'obsession est une pensée.
  • La compulsion est une action.

En vous concentrant sur la bataille, vous donnez une importance démesurée à ce que votre esprit vous dit. Vous envoyez un message clair à votre cerveau : "Cette pensée est dangereuse, je dois la contrôler à tout prix".

Or, plus vous essayez de chasser une pensée, plus elle revient avec force. On vous dit d'arrêter de penser à un éléphant rose... et tout ce que vous voyez, c'est un éléphant rose. Votre combat n'est pas une solution, c'est une provocation.

La deuxième erreur est de croire que les TOC sont une maladie mentale qu'il faut soigner avec des médicaments ou une thérapie longue. Le TOC n'est pas une fatalité.

Le considérer comme une maladie dont vous êtes la victime vous met dans une position passive. Vous attendez une solution qui

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